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Passionné par l'audiovisuel, ce kedger lance sa propre entreprise spécialisée dans le domaine à Marseille : A.S production
Récemment diplômé de KEDGE, Grégoire Angeli est aujourd'hui à la tête de sa propre entreprise dédiée au monde de l'audiovisuel. Rencontre avec ce kedger qui a réussi à concilier métier et passion.
INTERVIEW 💬
Pour commencer, parlez-nous de votre parcours scolaire : quelles formations avez-vous suivies à KEDGE et avant d'arriver à KEDGE ?
Noël 2009, je reçois mon premier boîtier d'acquisition. Ce dernier permettra ainsi, à mon frère et moi, de filmer nos parties de jeux vidéo et de les partager ensuite sur internet, tout en les commentant. Cependant, il ne suffit pas d'appuyer sur un bouton pour réaliser ces vidéos... Il faut consacrer une grande partie du temps au montage vidéo et ça, c'est moi qui m'y colle. Je me prends alors de passion pour le montage, la réalisation et l'audiovisuel dans son sens le plus large.
Après avoir suivi un cursus Economique et Social au sein de l’Ecole de Provence à Marseille, se pose alors la question des études supérieures. J’hésite à intégrer une école technique de cinéma, type Louis-Lumière, Gobelins etc. Mais, je décide finalement de me diriger vers un parcours plus classique et général : une licence d’économie à la faculté d’Aix-Marseille, suivi d’un master en Brand Management à KEDGE. Durant toutes ces années d’études, j’ai toujours étudié en parallèle l’audiovisuel en tant qu’autodidacte, en écumant tous les tutoriels possibles et les formations sur internet. En passant du simple téléphone au caméscope dépassé, je me tourne vers du matériel de plus en plus professionnel, tant au niveau de l’image que du son.
Lors de mon master au sein de KEDGE, je me rends compte que l’image est au centre de la communication d’une grande partie (et c’est un euphémisme) des entreprises actuelles. Des cours de montage vidéo nous sont même dispensés au cours de notre formation ! En plus de cela, des cours plus ou moins orthodoxes sur le bien-être, les entreprises libérées et tout un travail sur soi, commencent à faire germer un projet clair : faire de l’audiovisuel mon métier.
Racontez-nous votre parcours une fois vos études terminées : quels postes avez-vous occupés ? Qu'est-ce que ces postes vous ont appris ?
Au travers de mes stages en entreprises, avec En Voiture Simone et BILHI Genetics, j’ai eu la chance de travailler sur des projets ambitieux et avec une pleine confiance de l’ensemble des équipes qui travaillaient avec moi. J’ai également mis l’accent sur mes points fort en proposant beaucoup de contenus vidéos.
Pour En Voiture Simone, j’ai notamment réalisé la vidéo sur leur première levée de fonds et j’ai également participé à la mise en place d’une FAQ vidéo pour apporter des contenus clairs et efficaces pour les clients. Pour BILHI Genetics, j’ai pu réaliser des interviews, ainsi que des contenus photos et vidéos à intégrer sur les réseaux sociaux de l’entreprise.
Ces différents stages m’ont permis d’utiliser mes forces et mes atouts pour répondre aux besoins de l’entreprise et des clients.
Quel(le) est votre projet/situation aujourd'hui ? Comment avez-vous eu l'idée et l'envie de faire ce que vous faites aujourd'hui ?
Au terme de mon master, c’est tout naturellement que j’ai décidé de m’orienter vers un projet audiovisuel. J’ai ainsi commencé par apprendre les bases de la création d’un site internet, aidé également par la formation que nous avons eue sur le domaine lors de nos cours de « coding skills » à KEDGE. Après quelques mois de travail et de galères, mon site internet est fin prêt.
Je dispose ainsi d’une vraie vitrine et portfolio que je peux transmettre à mes clients. Tout ceci me permet d’asseoir ma crédibilité, mon savoir-faire et mes compétences dans le domaine audiovisuel.
Aujourd’hui, j’interviens désormais comme freelance en tant que photographe et vidéaste auprès des entreprises ou des particuliers. Je propose ainsi des services pouvant aller de simples étapes comme le cadrage, le montage vidéo, la colorimétrie, le sound design à des projets complexes et complets de réalisation. Je suis disponible pour des missions ponctuelles sur le court terme et moyen terme mais, je reste également ouvert à des possibilités de CDD et CDI si un projet autour d’un objectif commun à long terme me séduit.
Avec mon entreprise individuelle : A.S production, j’ai eu la chance de travailler dans de nombreux domaines (musical, sportif, vidéos institutionnelles etc.). Mais, le travail dont je reste le plus fier est ma dernière réalisation en date : Hestia.
Le 17/03/2020 : La France instaure son premier confinement… Avec la pandémie de Coronavirus, l’année 2020-2021 restera marquée dans nos mémoires comme une année aux conséquences humaines, sociales et économiques majeures. Les habitudes et les repères de chaque citoyen du monde ont été bouleversés, avec le sentiment d’être enfermé dans une boucle sans fin, en passant par la solitude, la sédentarité, l’immobilisme et le vide. Mais, aussi marquée par des moments de joie, d’unité et d’espoir. « Hestia » regroupe, dans un film sur Marseille, l’ensemble des émotions que nous avons pu ressentir tout au long de cette période. A tous les marseillais, je vous invite à partager ce film le plus possible, afin qu’il puisse représenter une sorte de trace, d’hommage mais aussi un symbole de protection et de bienveillance en cette période si particulière.
Quels sont vos objectifs de développement pour l'avenir ?
A l’avenir, j’espère collaborer avec davantage d’entreprises et plus particulièrement dans les secteurs sportif et évènementiel. En espérant que ces domaines se remettent au plus vite à la suite de la crise sanitaire. Comme évoqué précédemment, je reste également ouvert à des opportunités en CDD et CDI pour des projets ambitieux, toujours en tant qu’expert audiovisuel.
Avez-vous obtenu des prix, des marques de reconnaissance (articles de presse, soutien) au sujet de votre projet ?
Mon dernier film : "Hestia" a fait l’objet d’une interview vidéo d’une dizaine de minutes et j’ai eu l’occasion d’apparaître à la télé sur la chaîne Provence Azur TV.
Si vous deviez donner un conseil aux diplômés de KEDGE qui aimeraient faire comme vous, quel serait-il ?
Si j’avais un conseil à donner, ce serait de toujours entretenir sa curiosité et sa soif de progresser. Et comme dirait Youssoupha dans son texte "Mon Roi" : « Si tu peux pas faire de grandes choses, fais de petites choses avec grandeur ».
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