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Rencontre avec Maxime, diplômé de KEDGE expatrié à Varsovie
Les étudiants du pro-act KEDGER Trotter poursuivent leur tour du monde durant lequel ils rencontrent de nombreux alumni expatriés. Aujourd'hui ils ont interviewé Maxime, diplômé de KEDGE installé à Varsovie depuis plus de 11 ans.
Bonjour, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Maxime Gourgouillat, j’ai bientôt 32 ans et je suis un ancien d’Euromed Marseille à l’époque, devenu maintenant Kedge Business School.
J’habite à Varsovie depuis maintenant 11 ans et c’est un vrai plaisir de vous recevoir aujourd’hui !
Après ton diplôme à Kedge, qu’as-tu fais ? (Stages, premiers emplois…)
Alors je n’ai pas vraiment eu de stages pendant mes années à Kedge car j’ai choisi de faire de l’apprentissage, dont j’en ai de très bons souvenirs, c’était une expérience fantastique.
J’ai choisi d’effectuer mon alternance en Pologne, et pour cela je voudrais vraiment remercier Kedge qui m’a laissé faire mon alternance à l’étranger, et c’est la principale raison de mon choix d’école, donc un grand merci !
Pour être plus précis, mon alternance s’est faite dans une société de BTP à Varsovie, dans le domaine du marketing et de la vente. C’était une société francophone, pour des clients francophones. Je travaillais donc en français mais dans un environnement international.
Après l’alternance, j’ai eu la chance de gérer une boutique de vêtements haut de gamme importés directement de France ou d’Italie, destinés aux hommes d’affaires (chaussures, chemises, costumes…).
C’était un très beau projet qui a duré environ 3 ans.
Après cette expérience, j’ai eu un court passage en tant que consultant indépendant externe pour plusieurs sociétés françaises ou internationales qui souhaitent s’ouvrir, s’implanter en Pologne.
Enfin depuis 2014 je travaille pour une société Suisse d'horlogerie de luxe.
1 minute / 1 kedger : Maxime, diplômé expatrié à VarsoviePubliée par Kedge Business School Alumni sur lundi 23 avril 2018
Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à partir à l’étranger ?
Avant Kedge, j’avais déjà fait une année de licence en Pologne, qui constituait déjà une première approche avec la vie à l’étranger.
Quand je suis donc rentré à Kedge en AST 2, j’avais déjà fait cette année en dehors de France, et je savais déjà que j’étais attiré par cet aspect international. J’ai toujours beaucoup voyagé avec mes parents, j’aime beaucoup les langues étrangères, et je dirais également l’ouverture aux autres cultures. Toutes ces raisons m’ont conforté dans mon choix de partir m’installer en Pologne.
De plus, je suis arrivé à un moment en Pologne où tout était à faire, il y avait beaucoup d’opportunités, et cela a été un énorme accélérateur pour ma carrière. Enfin ce sont deux pays assez proches géographiquement, l’aller-retour en avion est donc assez simple.
Peux-tu nous parler de ton métier ? Est-il en relation avec la formation que tu avais reçue à Kedge ?
Je suis Brand manager d'une marque Suisse d'horlogerie de luxe pour la Pologne, j’agis donc en tant que directeur de la marque pour tout le pays.
J’ai donc toutes les responsabilités qui vont avec, du système de distribution, le retail (le vente en boutique), le wholesale…
Mais également d’autres aspects, comme l’aspect financier, la profitabilité de la marque, le marketing, les ressources humaines…
Au global c’est une équipe de 10 personnes en plus de moi pour gérer tous ces aspects de la marque.
Pour répondre à ton autre question, il y a en effet un fort lien avec les études et les cours suivis lors de mon passage à Kedge. Le poste que j’occupe actuellement est très général, et tous les fondamentaux que j’ai passé à Kedge m’ont été très utiles.
Tant bien le marketing, le management ou la finance, je peux aujourd’hui encore me remémorer des cas pratiques qui peuvent me servir dans la vie de tous les jours.
Quelles sont selon toi, les qualités essentielles pour effectuer ton métier ?
Il faut beaucoup de passion dans ce que l’on fait. L’horlogerie est un secteur de passionné, et de ce fait il faut faire très attention aux détails.
C’est un secteur dit « haut de gamme » et il y a une certaine exigence de la part des clients.
Les clients sont des personnes qui voyagent beaucoup, et qui vont vouloir comparer nos boutiques implantées dans différents pays (Genève, Tokyo, Varsovie, New-York…). Ainsi, il faut sans cesse pouvoir répondre à leurs attentes, et savoir être sur les standards internationaux.
La culture d’entreprise est-elle différente lorsqu’on est expatrié ?
Pour ma part je suis en Pologne depuis déjà 11 ans donc j’ai déjà beaucoup intégré cette culture polonaise, mais il y a toujours de choses qui me choquent en positif ou en négatif.
Ce que j’aime beaucoup chez les polonais, c’est leur ouverture aux autres cultures.
Ici à Varsovie par exemple, il n’y a pas de problème de travail pour des postes de débutant si on ne parle pas le polonais. Ils acceptent très bien qu’une personne étrangère ne parle qu’anglais et non pas polonais et je trouve que c’est culturellement très intéressant.
Ce qui est assez impensable par exemple en France, un étranger va plus difficilement réussir à trouver un métier s’il ne parle très peu ou pas du tout la langue française !
Ce que je remarque aussi, c’est qu’il y a une énorme envie de la part des polonais de reconstruire leur pays au niveau économique.
La Pologne est un pays qui a été très marqué, très abimé par la 2nd guerre mondiale, ainsi que par l’occupation soviétique et les portes du capitalisme ont été ouvertes instantanément dans les années 1990.
Le peuple polonais souhaite revenir à cette époque glorieuse, pendant l’entre-deux guerres, période où Varsovie était une capitale culturelle, économique.
Ce peuple est très travailleur, et ils se donnent les moyens et se prennent en main pour essayer de revenir au même niveau que leur époque glorieuse. Ils en ont envi pour eux, mais également pour leur pays, et ils ne vont pas rejeter la faute sur les autres en cas de problème, mais d’abord penser à ce qu’ils peuvent améliorer personnellement.
Quelles sont tes ambitions pour le futur ?
Mes ambitions pour le futur sont d’abord personnelles, car je suis l’heureux papa d’un petit garçon, et je veux donc lui construire le plus bel environnement pour sa vie future.
Un environnement pour lui de deux langues, français pour ma part et polonais pour ma femme, et je pense que c’est déjà une chance pour lui !
C’est donc mon principal projet à court terme, donner du bonheur à mon fils et à ma femme.
Le mot de la fin ?
C’est vous qui êtes maitre de votre parcours à l’école. Il n’y a pas deux profils identiques à Kedge. Réfléchissez à ce que vous voulez faire, c’est vous, vos choix et ce que vous voulez recevoir de la part de l’école.
Je pense vraiment que c’est une école magnifique, et c’est en grande partie grâce à eux, grâce aux professeurs, à l’école qui a su répondre à mes attentes assez spécifiques que j’en suis la aujourd’hui.
Ça c’est ce qu’ils ont pu faire pour moi, et la question c’est ce que vous, vous voulez faire. Les possibilités de l’école sont quasi illimitées, donc réfléchissez à votre parcours et n’hésitez pas, faites-le à Kedge.
Interview réalisée par l'équipe du pro-act étudiant KEDGER TROTTER
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