Promotion 1984 : 40 ans après, des retrouvailles...
Lancé par une kedgeuse, MyCouturier connecte particuliers et pros de la retouche
Delphine, diplômée en 2020 du Master International Business, fonde après avoir reçu son diplôme, un service de mise en relation autour de la couture, le site internet MyCouturier.fr
Bonjour Delphine, pour commencer, parlez-nous de votre parcours scolaire.
A KEDGE, j'ai choisis un parcours en commerce international. Ce cursus aux matières d'enseignements variées, m’a donné tous les outils afin de comprendre les entreprises. Que ce soient des start-ups du digital ou des firmes internationales, je me suis intéressée à leurs modèles qui permettent leur essor. Tout en même temps l'idée de MyCouturier germait.
Racontez-nous votre parcours une fois vos études terminées ?
Avant d'intégrer KEDGE, j'ai préparé une licence LEA anglais chinois car j'aime les défis. Ce qui m’a bien aidé par la suite. Avec ma licence LEA combiné au Master International Business de KEDGE, j'ai rapidement trouvé un poste en CDD à la Défense sans passer par la case stagiaire. J'ai donc été propulsée Business Developer dans le bureau Parisien d'une entreprise chinoise. Mon niveau fluide de mandarin aidant grandement à mon intégration.
En parallèle, j'ai expérimenté la double journée, celle qui commence à 19h et qui se termine bien après le crépuscule car je ne voulais pas abandonner mon projet d'entreprise. J'ai jonglé entre les négociations clients la journée et les bugs informatiques le soir. Ce rythme fou a duré jusqu'à la fin de mon contrat, et jusqu’à la fin de la création de mon site internet par la même occasion. A l'automne 2019, j'ai ensuite postulé à la Business Nursery de KEDGE, où je suis maintenant incubée depuis novembre.
Comment vous est venue l'idée de lancer MyCouturier, votre start-up?
Je suis un peu couturière de cœur, et entrepreneure dans l'âme. Quand l'idée de mettre en relation les gens autour de la retouche de vêtement m'est venue (à force de voir mes amis et mon entourage désemparés) j'ai su que je pouvais proposer quelque chose de solide. J'ai pensé que ça s'appellerait MyCouturier, puis j'ai tout mis en œuvre : ciblage, modèle de revenu, création du site web, création de l'entreprise, et enfin l'incubation à KEDGE.
Quels sont vos objectifs de développement pour l'avenir ?
Aujourd'hui accompagnée par deux stagiaires, nous venons de lancer une levée de fonds avec notre campagne KissKissBankBank. L'objectif est de pouvoir financer le développement de l'application MyCouturier. Cela permettra une expérience utilisateur plus optimisée encore que sur le site actuel, que j'ai monté en CMS avec mes seules connaissances. Le but est d’accroître l'acquisition d'utilisateurs, qu'ils soient Clients ou Couturiers, et donc d'améliorer notre pénétration de marché.
Je peux dès maintenant dire que MyCouturier n'aura de cesse, tant que l'on n’aura pas fait de la retouche de vêtements, un réflexe pour chacun.
En quoi votre scolarité à KEDGE Business School vous a aidé à devenir ce que vous êtes aujourd'hui, et en quoi ses enseignements vous ont aidé dans le développement de votre projet ?
KEDGE pour moi, c'est un véritable écosystème. Les professionnels, les entreprises, les professeurs...C'est une mine de savoir qu'il faut approcher dès que l'on a des questions. La porte est ouverte, et ce sont de très bons contacts.
La plus grande aide pour moi, provient de l'incubateur. C'est une source de conseils et d'accompagnement indispensables dans l'aventure entrepreneuriale.
Si vous deviez donner un conseil aux diplômés de KEDGE qui aimeraient faire comme vous, quel serait-il ?
De l'action, de l'action, encore de l'action !
On n'est jeune qu'une fois, vous n'aurez jamais autant de liberté ni d'énergie qu'aujourd'hui. Ne retenez pas votre envie de créer votre entreprise, surtout avec un diplôme comme celui de KEDGE, vous trouverez toujours quelque chose de stable par la suite si votre idée ne marche pas.
Le second conseil, c'est d'être têtu. J'ai postulé à la Business Nursery au printemps 2019, sans succès. Le projet paraissant trop vague, il n'a pas su attirer le jury à ce moment-là. Pourtant, cela n'a pu que me pousser à aller plus vite et plus loin, et à préparer mieux encore les étapes de sélection à l'automne. Si votre idée ne convainc pas, c'est qu'il manque évidement quelque chose, mais cela ne signifie pas qu'elle est mauvaise. Donc, loin de vous affoler, cela devrait vous mettre les pieds sur terre, vous faire accepter la critique et vous motiver plus encore.
Avez-vous autre chose à ajouter, un message à faire passer ?
Notre campagne de crowdfunding est ouverte sur KissKissBankBank, et nous invitons chacun à participer au projet. Sans oublier nos contreparties de collecte, simplement iconiques.
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