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Rencontre avec Claire, une diplômée de Kedge expatriée à Melbourne
Les 2 étudiantes du pro-act "KEDGE Alumni Travel" sont actuellement en Australie, où elles viennent à la rencontre de nos diplômés expatriés
- PROMOTION : 2012
- POSTE : Area Sales Manager VIC/TAS
- ENTREPRISE : AccorHôtels
- DURÉE D’EXPATRIATION : 7 ans à Melbourne
INTERVIEW :
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Bonjour Claire ! Pour commencer, présentez-vous rapidement.
Bonjour, je m’appelle Claire Gomolla. Je fais partie de la promotion 2012 de Kedge Marseille, qui était Euromed à l’époque. Je suis actuellement Sales Manager pour Victoria Tasmania chez AccorHotels à Melbourne.
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En quoi consiste votre métier ? Quelles sont vos missions ?
Aujourd’hui je gère un hôtel à Box Hill dans Melbourne qui s’appelle The Chen et je m’occupe de négocier des contrats pour toute l’Australie avec des clients “corporate” dont le bureau principal est situé dans le Victoria ou en Tasmanie.
Je travaille avec des agences de voyage spécialisées dans les voyages d’affaires tel que Flight Centre et je négocie les contrats en fonction des volumes proposés par le client. En plus de mes contrats “corporate”, je m’occupe d’une agence spécifique qui s’appelle “Corporate Traveller”. Mon métier consiste à les tenir au courant de nos dernières activités, de nos offres spéciales, de nos nouveaux hôtels mais aussi à créer des offres ciblées dans le but de les encourager à réserver nos hôtels.
- Pouvez-vous nous décrire votre parcours scolaire au sein de Kedge ? Quelle formation avez-vous suivi ?
Au sein de Kedge j’ai suivi le parcours à la carte inscrit dans le Programme Grande Ecole avec une orientation marketing. J’ai fait le choix de ne pas faire d’année de césure et de réaliser un stage de fin d’études à l’étranger. C’est comme ça que j’ai fait ma première expérience à Melbourne, dans un magazine en ligne sur la culture Francophone.
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En quoi Kedge vous a aidé à développer et réaliser vos projets ?
Kedge m’a beaucoup aidée dans le sens ou la formation proposée est très polyvalente. Le parcours à la carte permet de ne pas se fermer de porte et de découvrir des domaines d’activités dans lesquels on n’aurait pas forcément imaginé évoluer. Cela offre beaucoup de choix de carrière à la sortie et de belles opportunités.
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Depuis quand êtes-vous expatriée ?
Je suis arrivée à Melbourne en 2012 et je ne suis jamais repartie. Après mon stage de fin d’études j’ai travaillé dans une agence Web, Linkeo, où je m’occupais de la production digitale pour toute l’Australie. A la suite de ça, j’ai postulé pour un projet de développement d’une chaîne d’hôtel en Australie et j’ai obtenu le poste. C’est comme ça que j’ai commencé ma carrière dans l’hôtellerie. Cela fait maintenant 7 ans que je suis ici !
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Pour quelles raisons avez-vous décidé de vous expatrier à Melbourne ?
Mon expatriation à Melbourne s’est faite grâce à mon stage de fin d’études. Je suis arrivée par hasard et je me suis vite plu dans cette ville. La vie est très dynamique ici. Melbourne est une ville multiculturelle et très ouverte, et d’un point de vue culturel et sportif il y a beaucoup d'événements organisés, on ne s'ennuie jamais !
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Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans ce pays ?
L’anticonformisme. A Melbourne on croise des personnes qui ont des façons de s’habiller très différentes et il n’y a aucun jugement. Les australiens sont très ouverts d’esprit !
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Quelles différences culturelles faites-vous entre la France et l’Australie sur le plan professionnel ?
La manière dont s’exprime le respect est différente. Les français ont tendance à être plus distants dans leur relation avec les autres alors qu’ici tout le monde se tutoie et s’appelle “Mate” qui veut dire “ami”.
La relation avec la hiérarchie est différente également. On peut défendre notre point de vue et remettre en question les propositions de nos supérieurs. Il y a de réels échanges avec eux et chacun accepte les opinions des autres, peu importe le niveau de hiérarchie.
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Quels sont vos projets futurs ?
Sur le plan professionnel, j’aimerai évoluer sur un poste de directrice commerciale et marketing pour un groupe hôtelier, ou pour une marque d’AccorHotels.
Concernant mon expatriation en Australie, je suis très bien ici pour le moment et je n’envisage pas de partir. On verra ce que l’avenir me réserve !
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Est-ce qu’il y a un autre pays dans lequel vous auriez aimé vivre et pourquoi ?
J’ai eu beaucoup de retours positifs concernant Singapour, Dubaï ou encore les États-Unis. Aujourd’hui je n’ai pas de pays en particulier dans lequel j’aimerais vivre. Je pense que chaque endroit a ses avantages et ses inconvénients. Il faut se lancer et expérimenter le mode de vie local pour voir si on est fait pour vivre sur place ou non.
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Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un étudiant ou jeune diplômé qui envisagerait de tenter l’aventure ?
Je conseillerais de bien se renseigner sur les besoins en termes d’emploi du pays et s’assurer d’avoir un bon niveau d’anglais pour pouvoir travailler dans un environnement qui ne parle pas français.
Je pense aussi qu’il ne faut pas se fixer des objectifs irréalistes. Il existe une barrière de la langue qui joue un grand rôle les premiers temps. Il faut accepter que pendant les deux premières années la vie sera difficile et il faut être prêt moralement à être loin de sa famille.
Si on a envie d’atteindre cet objectif de travailler à l’étranger, il faut s’en donner les moyens. L’Australie offre de belles opportunités. Même si on échoue ici, on trouve toujours le moyen de rebondir. Le tout est de ne pas abandonner à la moindre difficulté. Vous serez jugé sur votre attitude face à un échec plutôt que sur les raisons de votre échec.
Interview réalisée à Melbourne par Emma et Manon, étudiantes du pro-act KEDGE Alumni Travel.
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