Retour sur la première édition des Réussites Solidaires...
Fondée par une kedgeuse, UpTrade fait partie des 27 finalistes des Trophées de la Mode Circulaire !
Diplômée de KEDGE, Éléonore Rothley a aujourd'hui pour objectif de limiter les déchets dans l’industrie de la mode et de soutenir des démarches éco-responsables.
Pour cette première édition des Trophées de la Mode Circulaire, UpTrade est fier d’être l’un des 5 projets finalistes de la catégorie « Honneur – Petite Entreprise ».
Éléonore Rothley, diplômée de KEDGE :
"Grâce à notre projet, nous visons à réduire l’impact écologique de la mode en apportant des solutions de revalorisation aux matières premières textiles inutilisées.
Vous pouvez voter pour soutenir notre projet jusqu’au 14 octobre ici : https://www.modecirculaire.com/portfolios/uptrade/
Le gagnant sera annoncé le 16 octobre à la suite du pitch final devant un jury composé de professionnels du secteur. La décision finale prendra en compte la note du jury à hauteur de 50% et le score du vote du public à hauteur de 50%.
Dans les autres actus UpTrade, nous sommes heureuses d’intégrer pour cette rentrée de septembre le programme Startup d’Antropia ESSEC – l’accélérateur d’entreprises sociales. Cet accompagnement va nous permettre de continuer à développer notre projet avec pour objectif d’accroître notre impact environnemental d’abord, puis social."
INTERVIEW 💬
1️⃣ Pour commencer, parlez-nous de votre parcours scolaire : quelles formations avez-vous suivies à KEDGE et avant d'arriver à KEDGE ?
Sortie du bac en 2009, j’intègre une classe préparatoire aux écoles de commerce. Deux années intenses dont je ne sors pas totalement satisfaite. Je décide alors de rebondir et de rejoindre, grâce aux équivalents, une L3 en fac d’Eco-gestion. Un tout nouveau monde. Je passe les concours tremplin et intègre KEDGE, heureuse de renouer avec ma ville natale.
À KEDGE BS sur le campus de Bordeaux, je suis le parcours AP2 les premiers mois, sorte de remise à niveau pour ensuite rejoindre le parcours classique de Master PGE. J’ai principalement suivi des cours de management et de communication, et des modules animés par des professionnels. Entre mon M1 et mon M2, je décide de prendre une année de césure pendant laquelle j’effectue 2 stages : pour le premier, j’ai un poste de chargé de projet et de communication au sein d’une fondation à Paris qui soutient des projets sociaux en France sur les thèmes de l’éducation et de l’insertion par l’activité économique ; le deuxième, en tant que Community Manager dans une entreprise sociale du domaine du textile au Cambodge. Je termine ma scolarité en Australie, à RMIT Melbourne plus précisément, avec un master 2 spécialisé : communication et médias.
EN SAVOIR PLUS SUR LE PGE DE KEDGE
2️⃣ Racontez-nous votre parcours une fois vos études terminées : quels postes avez-vous occupés ? Qu'est-ce que ces postes vous ont appris ?
Quand j’ai terminé mes études, je me trouvais en Australie où j’ai décidé de prolonger mon séjour. Pendant un peu plus d’un an, j’ai fait des « petits boulots », travaillé dans des cafés, aidé des amis, etc. De retour en France, je décide de faire un service civique de 8 mois auprès d’une grande ONG française sur un poste de chargé de projet et de communication, l’objectif étant de renouveler la base de bénévoles en communicant et créant des événements auprès des étudiants et jeunes actifs. Ayant été impliquée sur des projets sociaux et environnementaux auprès d’associations en France et à l’étranger depuis mes 16 ans, cette expérience fut pour moi un retour à la vie française en douceur, j’ai pu reprendre mes marques et développer mes compétences au sein d’une équipe intergénérationnelle.
À la fin de ce service civique, j’ai été confrontée à la difficulté de trouver un poste similaire au sein d’une ONG ou d’une entreprise sociale. C’est finalement dans une startup française du monde de la Ed-Tech que je vais continuer mon parcours en tant que chargée de développement commercial. C’est l’idée de proposer des solutions éducatives pour réduire la fracture numérique à l’école qui m’a attiré sur ce poste et le fait de travailler avec les collectivités territoriales. C’était un poste challengeant et très évolutif dans un environnement dynamique en pleine évolution. Travailler au sein d’une start-up en développement m’a permis d’être très rapidement autonome et d’avoir des responsabilités. C’est aussi l’occasion de développer de nombreuses compétences, aussi bien techniques que comportementales, de travail en équipe, de flexibilité et d’adaptabilité, etc.
3️⃣ Quel(le) est votre projet/situation aujourd'hui ? Comment avez-vous eu l'idée et l'envie de faire ce que vous faites aujourd'hui ?
De plus en plus sensible aux problématiques environnementales et sociétales auxquelles nous devons faire face, je n’arrivais plus à trouver de sens dans le métier que j’exerçais et n’y retrouvais plus mes valeurs. Suivant de près le projet entrepreneurial de Charlotte, amie et future associée, je lui propose alors mon aide pour développer certains sujets. Animées toutes deux par les mêmes convictions environnementales et sociales, nous savons qu’il est nécessaire de changer nos habitudes si nous voulons préserver la planète. C’est pourquoi nous essayons d’être actrices de ce changement en prenant des petites ou plus grandes mesures à titre personnel et professionnel et c’est dans cet objectif que nous avons décidé, il y a 10 mois, de nous associer et de lancer UpTrade. UpTrade est un bureau de sourcing et d'achat qui sauve les fins de rouleaux, chutes et déclassés de production de l’industrie textile pour les mettre à disposition de celles et ceux qui sauront leur donner une seconde vie. Notre mission est de limiter les déchets et la surproduction dans l'industrie textile en revalorisant ce qui existe déjà.
4️⃣ Quels sont vos objectifs de développement pour l'avenir ?
Avec l’avancement du projet et les rencontres multiples que nous faisons, nous nous rendons compte qu’il existe un réel décalage entre la capacité d’absorption du marché et la quantité de matière première textile disponible. Les grands groupes que nous rencontrons ont des problématiques de stocks à une échelle supérieure, représentant des milliers de rouleaux. Notre activité initiale d’achat/revente en boucle fermée au sein de l’industrie de la mode est essentielle mais n’est donc pas suffisante. De ce fait, nous souhaitons réfléchir à d’autres moyens de revalorisation de cette matière, au sein d’autres industries en passant par des processus de recyclage ou de transformation. Nous voulons aussi développer notre projet en Europe, pour élargir notre sourcing matière et soutenir les savoir-faire européens.
5️⃣ En quoi votre scolarité à KEDGE Business School vous a aidé à devenir ce que vous êtes aujourd'hui, et en quoi ses enseignements vous ont aidé dans le développement de votre projet ?
Ma scolarité à KEDGE m’a donné l’opportunité de choisir mon parcours et de suivre un enseignement qui correspondait à mes centres d’intérêts. Cet enseignement riche et varié m’a permis d’avoir une vision globale que j’ai ensuite pu façonner lors de mes expériences à l’international, en stage et en échange. Cette période à l’étranger m’a beaucoup appris, mon regard sur le monde a changé. J’ai pu découvrir de nouvelles cultures, différents styles de management et affiner mes envies quant à mon futur professionnel. Ma scolarité à KEDGE m’a apporté un bagage de compétences solide qui m’a aidé à me lancer dans les projets que je souhaitais entreprendre.
6️⃣ Si vous deviez donner un conseil aux diplômés de KEDGE qui aimeraient faire comme vous, quel serait-il ?
Ne pas se lancer tête baissée ! C’est bien d'avoir des idées et de vouloir agir, mais il faut prendre le temps de bien analyser son marché avant, d'établir business model et business plan. Il faut savoir être pragmatique. J’ajouterais qu’il est aussi important de savoir s’entourer des bonnes personnes avec des compétences complémentaires, chacun à son propre domaine d’expertise.
7️⃣ Autre chose à ajouter, un message à faire passer ?
Dans le cadre du développement de notre activité sur la connaissance des solutions de revalorisation et de recyclage de matériaux, nous sommes à la recherche de partenaires et/ou experts. Également, si vous travaillez dans l’industrie de la mode et du textile et que notre projet vous parle, n’hésitez pas à nous contacter.
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