Ce kedger lance Toomaï : le granola sain et durable !

1️⃣ Pour commencer, parlez-nous de votre parcours scolaire : quelles formations avez-vous suivies à KEDGE et avant d'arriver à KEDGE ?

J'ai effectué un bac ES puis suis rentré en prépa au lycée Henri Poincaré de Nancy. Je suis arrivé à KEDGE en 2010 au sein du Programme Grande École (PGE). Après la première année de tronc commun, j'ai suivi le parcours orienté Commerce International avec des modules plutôt axés géopolitique internationale et business à l'international.. Après une année de césure effectuée dans le domaine de la logistique export agroalimentaire chez Lactalis puis du commercial export au sein de Business France, j'ai effectué mon échange universitaire en Inde au Kerala au sein de l'IIMK (un magnifique moment).

À KEDGE, je faisais parti de l'asso "Forum Events", qui invite les personnalités du monde politique, économique et culturel à venir débattre avec les étudiants ; une super expérience où j'ai appris énormément de choses, je me souviens notamment de débats assez épiques (tous les représentant.e.s "jeunesse" des partis politiques juste avant la présidentielle de 2012, ou encore l'intervention de Tariq Ramadan).

EN SAVOIR PLUS SUR LE PGE DE KEDGE

2️⃣ Racontez-nous votre parcours une fois vos études terminées : quels postes avez-vous occupés ? Qu'est-ce que ces postes vous ont appris ?

J'ai un peu "traîné" à rédiger et boucler mon mémoire, puis j'ai été contacté par une société de l'industrie pharmaceutique basé à Nancy pour un poste au sein du service logistique/transport, pour une mission d'intérim qui s'est ensuite transformée en embauche. J'y suis resté deux ans et demi. C'était un poste très opérationnel et terrain qui m'a permis d'être dans le concret tout de suite. J'ai pu apprendre beaucoup sur le fonctionnement d'un entrepôt, et le domaine du transport qui est parfois assez opaque. Et surtout, j'y ai rencontré Monia, qui est aujourd'hui ma compagne dans la vie et dans l'incroyable aventure Toomaï.

3️⃣ Quel(le) est votre projet/situation aujourd'hui ? Comment avez-vous eu l'idée et l'envie de faire ce que vous faites aujourd'hui ?

Nous avons cofondé avec Monia la société Toomaï en février 2020. C'est un projet qui a démarré en avril 2018 après un voyage au Sénégal. Nous nous sommes intéressés aux céréales et plantes d'Afrique de l'ouest, et de fil en aiguille, nous sommes arrivés à la gamme que nous lançons aujourd'hui, La Pépite : Un granola salé inspiré des Origines et du combo céréales-légumineuses, qui valorise des formes de nutrition ancestrales et impacte positivement nos sols. C'est un projet sur lequel nous avons tout construit (avec des partenaires) de A à Z : l'identité visuelle, le positionnement, le sourcing, les recettes. Nous fabriquons nous même les produits au sein d'une boulangerie bio et solidaire à côté de Montpellier.

TOOMAI

4️⃣ Quels sont vos objectifs de développement pour l'avenir ?

Nous sommes en plein milieu d'une campagne de crowdfunding "don avec contreparties" sur la plateforme Miimosa. Le premier pallier était de 10 000€ mais nous l'avons atteint très rapidement et passons donc au deuxième objectif de 15 000€. Nous en sommes au tout début de l'activité et allons progresser par étapes. Cette première année est centrée sur le développement en magasins bio, épiceries vrac (et boutiques en ligne) dans un nombre limité de points de vente de la région montpelliéraine afin de valider le concept sur le marché. Nous irons ensuite vers un développement national et un référencement notamment dans les grandes chaines de magasins bio.

JE PARTICIPE

5️⃣ Si vous deviez donner un conseil aux diplômés de KEDGE qui aimeraient faire comme vous, quel serait-il ?

Quand j'étais à l'école, je ne pensais pas un instant monter une boîte un jour. Mais j'ai eu la chance de tomber sur Monia qui a été la flamme du projet et m'a entraîné. Il n'y avait plus qu'à révéler les compétences créatrices que l'on a tous en nous.

L'avantage clair de KEDGE pour l'entrepreneuriat est le fait d'être généraliste et donc de pouvoir toucher à tous les domaines d'une entreprise. J'ai dû dépoussiérer mes connaissances en prévisionnels financiers et en marketing mais il y avait une base qui était bien là. La connaissance du monde économique est un atout indéniable, que l'on découvre grandement en école. Et être dans une asso ou un bureau, ça force aussi à aller chercher des partenariats, à démarcher, à roder un discours, etc. Ça a l'air peu de choses quand on est en école mais ça prépare quand même bien le terrain pour la suite.

6️⃣ Autre chose à ajouter, un message à faire passer ?

Allez faire un tour sur la page de notre campagne de crowdfunding, c'est l'occasion de goûter nos produits et il y a de belles contreparties cadeaux également.

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