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Rencontre avec Julien Clari, diplômé de KEDGE et consultant en stratégie et transformation digital à Montréal
Les étudiants du pro-act KEDGER Trotter poursuivent leur tour du monde durant lequel ils rencontrent de nombreux alumni expatriés. Aujourd'hui ils ont interviewé Julien, diplômé de KEDGE installée au Canada.
Bonjour, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Julien j’ai 38 ans et je suis de la promotion 2003 et heureux de vivre au Canada à Montréal ! Actuellement je suis consultant en stratégie et transformation digital.
Après ton diplôme à Kedge , qu’as-tu fais ? (Stages, premiers emplois...) et parallèlement, qu’est-ce qui t’as poussé à partir à l’étranger ?
J’étais déjà à l’étranger lors de mes études et j’ai aimé ça. J’ai ensuite voulu me spécialiser dans la communication, ce qui selon moi, avec le recul était une erreur mais cela m’avait permis de rester à Londres. J’y fais un master express en 12 mois qui était intéressant mais pas très utile dans ma vie actuelle. Cela reste une bonne expérience de vie tout de même.
Peux-tu nous parler de ton métier ? Est-il en relation avec la formation que tu avais reçue à Kedge ?
Oui et non, c’est compliqué. Mais à l’Ecole ce qu’on apprend et que je pense qui est utile c’est ta façon de structurer des raisonnements même dans des disciplines où nous ne sommes pas experts. Ainsi, on est capable d’avoir un dialogue avec une personne qui elle est spécialisée dans un domaine particulier. Par exemple : tu n’as pas besoin d’être un financier pour lire un bilan comptable, tu peux te remettre en question et te poser des questions de manière structuré pour comprendre le raisonnement. La même chose pour certaines prises de décisions : est-ce que je dois appeler mon service juridique ou alors prendre un avocat ?
La formation que j’ai reçue m’a permis d’avoir un certain éveil sur le monde qui m’entoure surtout dans mon métier qui est de la stratégie.
Quelles sont, selon toi, les qualités essentielles pour effectuer ton métier ?
Je dirais qu’il faut de la curiosité pour aller au-delà de ses limites. De l’humilité, pour oser dire « je ne sais pas » afin d’apprendre et s’améliorer. Il faut également avoir de la personnalité car il faut savoir être moteur dans la vie d’entreprise, avoir du leadership.
Un autre point serait d’avoir de la créativité et penser en dehors des sentiers battus, ne pas suivre forcément le schéma que tout le monde va appliquer. C’est aussi une manière de se différencier.
Comment décrirais-tu la culture de ton pays et la culture d’entreprise, comparée à celle de la France ?
Au niveau professionnel, ici au Canada, c’est beaucoup moins hiérarchique. Il y de la progression uniquement au mérite, il n’y a pas ce système de « vu qu’une personne est là depuis 15 ans on va lui donner une promotion ». Ici, à Montréal en tout cas, il n’y a aucune certitude d’emploi mais d’un autre coté il est possible de retrouver un emploi rapidement.
Essayer c’est bien, échouer c’est bien aussi. En France on peut te juger pour tes échecs mais ici on va plutôt voir cela comme une bonne expérience.
Le plus gros problème pour les français qui arrivent à Montréal est le fait qu’ils parlent à peu près la même langue et de ce fait ils vont alors croire qu’ils ont la même culture, mais en réalité pas du tout. La façon d’aborder, de converser avec les gens est différente, il peut y avoir des non-dits, il faut apprendre à lire entre les lignes. De façon générale en Amérique du Nord, ils détestent la confrontation. Quelqu’un qui n’est pas capable de garder son sang-froid et s’énerve n’est pas un bon collaborateur. Alors qu’en France le conflit est peut-être plus présent en entreprise mais ce n’est pas forcément plus mal car au moins on peut régler un problème directement sans tourner autour du pot.
Sur la plan personnel et professionnel, est-ce que tu penses que le Canada a pu t’apporter certaines choses de plus qu’en France ?
Oui, ici j’ai une super qualité de vie on gagne bien notre vie, on fait des jobs qu’on aime avec des horaires acceptables. Je dirais que la mentalité à Montréal est qu’on travaille pour vivre, on ne vit pas pour travailler. C’est un environnement très plaisant et c’est pourquoi j’y suis maintenant depuis 8 ans.
Le mot de la fin ? Est-ce que ton entreprise accueille des stagiaires ?
Si vous êtes ambitieux, travailleurs, avec des rêves pleins la tête Montréal peut être la ville qui vous correspond. Le Canada est un pays accueillant aussi bien d’un point de vue professionnel qu’humain, proposant une qualité de vie exceptionnelle ! Je me suis laissé tenter il y a maintenant 8 ans, et j’y suis encore heureux.
Interview réalisée par l'équipe du pro-act étudiant KEDGER TROTTER
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