2024, c’est vous : vos succès, vos engagements !
Rencontre avec Jimmy Martin, kedger et fondateur de CERTIFOPAC, certificateur qualiopi des organismes de formation !
Diplômé de KEDGE en 2015, Jimmy Martin est le fondateur de l'entreprise référence dans le domaine de la formation professionnelle qui délivre notamment la certification Qualiopi.
INTERVIEW - JIMMY MARTIN
Pour commencer, parlez-nous de votre parcours scolaire : quelles formations avez-vous suivies à KEDGE et avant d'arriver à KEDGE ?
J’ai intégré KEDGE en 2012 après deux années d’écoles préparatoires. La première année à Marseille m’a permis d’acquérir et consolider mes compétences en sciences de gestion et en management. Ayant plutôt un profil « scolaire », j’ai très vite souhaité muscler mon C.V. en y intégrant une forte période en entreprise. C’est pourquoi, j’ai effectué une alternance chez EDF pendant mes deux années de Master au sein du service formation national du groupe. Le rythme 4 mois en école et 8 mois en entreprise a été très confortable d’un point de vue organisationnelle et m’a permis de vivre une expérience forte d’échange universitaire dans la magnifique ville de Florence en Italie.
Faisiez-vous partie d'une association étudiante de KEDGE lorsque vous étiez à l'école ?
Deux expériences associatives ont marqué mes années à KEDGE. D’un part, j’ai rejoint l’association UNIS-TERRE, plus particulièrement le projet « Coup 2 Pouce ». Cela m’a permis de faire un pont entre ma passion du secourisme (sous-officier de sapeur-pompier volontaire) et le fait de proposer aux étudiants de l’école de réaliser la formation « Premiers Secours » en partenariat avec la Croix-Rouge. En parallèle, j’ai participé à des maraudes nocturnes dans les quartiers pauvres de Marseille avec les équipes de la Croix-Rouge.
D’autre part, je suis fier d’avoir créé de toute pièce le projet étudiant « La Nuit de la Krise », très plébiscité à ce jour, avec deux événements par an, à Marseille et Bordeaux. Cet événement consiste à mettre des groupes d’étudiants en situation de crise d’entreprise avec des scénarios très diversifiés : incendie dans une entreprise, prise d’otage du comité de direction, bad buzz sur les réseaux sociaux, etc. Les objectifs pédagogiques et opérationnels sont nombreux : communiquer efficacement en situation de crise, manager sous la contrainte, sécuriser l’entreprise, préserver l’appareil productif, etc. Nous avions réussi à établir des partenariats de grande qualité, notamment avec le Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille, et aujourd’hui, le projet continue à vivre avec la participation de la Gendarmerie Nationale, l’Armée et des sociétés privées.
UNIS-TERRE LA NUIT DE LA KRISE
Racontez-nous votre parcours une fois vos études terminées : quels postes avez-vous occupés ? Qu'est-ce que ces postes vous ont appris ?
Diplôme en poche, j’ai terminé mon contrat d’alternance chez EDF pour occuper un poste de consultant AMOA chez SOPRA STERIA. Concrètement, j’avais la charge de l’accompagnement et de la formation du personnel d’EDF. Au programme : une montée en compétence rapide sur le logiciel de gestion des centrales nucléaires, puis l’animation d’actions de formation et d’audits à destination des salariés du groupe EDF.
Cet emploi nécessitait une très grande disponibilité et mobilité, ce qui n’était pas réellement en accord avec mon objectif de vie. Alors, j'ai eu l'opportunité de créer mon activité d'organisme de formation en tant qu'indépendant à partir de 2016. Les succès se sont enchainés, avec un portefeuille de partenaires et de clients qui n’a cessé de croitre pendant plus de trois ans. J’ai animé de nombreuses formations et actions d’accompagnement auprès d’entrepreneurs, artisans, commerçants qui souhaitaient développer leur présence en ligne et leur compétence en gestion. C’est à cette période que je me suis spécialisé en Marketing Digital et sur Microsoft Excel. En parallèle de mon activité professionnelle, je n’ai jamais cessé de maintenir et développer mes compétences. J’ai notamment obtenu la certification « Microsoft Office Spécialiste » sur Excel, un diplôme de formateur ainsi que le certificat d’auditeur fournisseur de prestations de formation de l’AFNOR.
Quel(le) est votre projet/situation aujourd'hui ? Comment avez-vous eu l'idée et l'envie de faire ce que vous faites aujourd'hui ?
En 2018, j’ai lu avec attention le projet de loi « Avenir Professionnel » porté par Murielle Pénicaud, Ministre du Travail de l'époque. J’ai noté l’obligation future pour tous les organismes de formation d’obtenir une certification qualité s’ils souhaitaient continuer à bénéficier des fonds publics de leurs clients dans le cadre de leur prise en charge (Par exemple dans le cadre du CPF – Compte Personnel de Formation). Après avoir effectué une étude de marché, je me suis aperçu de l'ampleur d’un marché de plus de 40 000 prestataires de formation. Ainsi, j’ai fondé la société CERTIFOPAC (Le certificateur des organismes prestataires d'actions concourant au développement des compétences). Nous délivrons la certification Qualiopi des organismes de formation, bilans de compétences, VAE ou CFA.
Concrètement, nous réalisons des audits d’évaluation de conformité d’un référentiel qualité. Quand l’organisme de formation satisfait à tous les critères, nous délivrons la certification Qualiopi. Ensuite, il est nécessaire d’effectuer régulièrement des audits de surveillance et de renouvellement.
Quels sont vos objectifs de développement pour l'avenir ?
Nous sommes un certificateur qui dépoussière le marché : jeune, digital, agile, à taille humaine.
Nos objectifs sont clairs : conserver un haut niveau d’exigence en matière de satisfaction client tout en garantissant une expérience utilisateur efficace, pratique et à haute valeur ajoutée.
Nous souhaitons casser les codes dans un marché qui a mauvaise réputation. Pour nous, un certificateur, ce n’est pas uniquement facturer la prestation d’audit et attendre la prochaine, c’est créer une vraie relation de confiance et devenir un allié dans le développement de l’organisme de formation, tout en conservant l’éthique nécessaire à notre activité : neutralité, impartialité, indépendance et confidentialité.
Si vous deviez donner un conseil aux diplômés de KEDGE qui aimeraient faire comme vous, quel serait-il ?
De ne pas avoir peur ! Ou du moins apprendre à vivre avec la peur lors de tout projet. C’est un sentiment normal. La peur de l’autre, la peur de l’imperfection, la peur de l’erreur, la peur de... Pour éviter le fameux syndrome de l’imposteur, il n'y a pas de recettes miracles : Travailler dur, apprendre de nouvelles choses, et devenir expert dans son domaine !
KEDGE m’a permis de développer mon savoir-être et m’a ouvert les yeux sur les possibilités offertes par la maitrise des sciences de gestion et l’entrepreneuriat. C'est aujourd'hui une étape indispensable de mon parcours dont je suis fier de mettre en avant. J'espère même un jour certifier KEDGE et leur délivrer Qualiopi.
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