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Olivier VOJETTA, un kedger passionné publie son roman "La folie des frères" et nous raconte son parcours à l'international
D'un kedger passionné à un auteur accompli : découvrez les coulisses du roman d'Olivier VOJETTA, "La Folie des Frères"
✨ Un kedger passionné
Après une prépa HEC à Nancy, j’intègre l’ESC Bordeaux, devient responsable international de la JE (AMS) durant ma première année de mandat, et président la deuxième. Je fais la filière EFI (Economie et Finance Internationale). Je suis passionné par l’international et rêve de partir à l’étranger. Je fais un stage à Belo Horizonte au Brésil en première année, un échange à Boston en dernière année, un stage à Londres (Société Générale) en dernière année aussi.
Il y a 6 mois, pour réconcilier les parties droites et gauches de mon cerveau, et mettre à profit toutes mes compétences créatives, développées au cours des 20 dernières années en tant qu’écrivain (avec la publication de 7 livres, dont 6 romans), j’ai rejoint une agence de pub. Un vrai changement de cap et une véritable libération ! Qui prouve qu’il est possible de se réinventer et de changer de trajectoire, même quand on est bien avancé dans sa quarantaine 😉
En parallèle, je continue de modérer des évènements culturels de premier plan et d’écrire des articles journalistiques et des chroniques littéraires pour le compte du Courrier Australien.
🎓 Les + de KEDGE dans votre parcours
KEDGE m’a mis sur le cap de l’international grâce à ses accords universitaires partout dans le monde et aussi la flexibilité de la scolarité. J’ai fait un échange à Boston qui m’a permis de continuer à améliorer mon anglais et ma connaissance du domaine de la stratégie d’entreprise vu que j’étais à Arthur D. Little School of Management (ADL SOM), une école créée par le célèbre cabinet de conseil. La flexibilité de la scolarité et du calendrier académique m’a permis d’enchaîner un stage de césure de 2ème année (6 mois à la Société Générale à Paris), par un stage à Londres de 3 mois (stage de fin d’étude) et de finir mes études à Boston, avant de rejoindre Londres pour commencer à travailler. Faire son stage de fin d’études avant son dernier semestre n’est peut-être pas possible dans toutes les écoles… je ne sais pas !
📚 Parlez-nous votre livre "La folie des frères"
C’est une histoire de la folie à travers les yeux de deux frères. Chacun de leur côté, ils vivent des vies parallèles, ils n’ont plus d’adresse en commun. La fuite de l’un l’amènera jusqu’au soleil d’Australie, l’autre jusqu’à la cellule sombre et étroite d’une prison du 9-3. Pendant longtemps, ils vivront ces vies de fuite, de renoncement, de fratrie avortée. Ni les menaces de leur mère, ni les supplications de leur sœur ne semblent pouvoir y changer quoi que ce soit. Lorsque leur mère meurt cependant, c’est une tout autre histoire qui est sur le point de commencer. L’annonce de sa mort, l’enterrement, ce sont des moments qui marquent la fin de l’enfance. Ils se retrouvent en retenant un peu leur souffle, légèrement inquiets à l’idée de croiser quelques fantômes surgis du passé. Inévitablement, se souvenir. Et puis ouvrir des portes dont on ne connaissait même pas l’existence. Des portes intérieures qui vont rapidement les entraîner dans un hallucinant voyage au cœur de la violence, celle du monde qui les entoure. Ce parcours-là entraîne le lecteur loin, très loin, tout au bout du long couloir de l’humain.
« Antoine ne se rappelle pas être arrivé à l’hôpital. Il s’est simplement réveillé dans une chambre qui n’était pas la mienne, dans un pyjama qu’il ne se rappelait pas avoir revêtu. La seule chose qu’il sait c’est qu’après son réveil, on l’a mis dans une salle d’isolement. Il a dû troquer ses vêtements pour une tenue bleue avec des boutons dans le dos. Pendant deux heures, il a attendu que quelqu’un daigne venir le voir, comprenne qu’il n’avait rien à faire ici. Finalement, le médecin de garde est entré dans la pièce. Il lui a simplement dit qu’il avait besoin de dormir. Puis, voyant qu’Antoine ne répondait pas, il lui a dit : “Je prendrais bien un médicament. Pas vous ?” »
En revenant sur ce matin-là, mais aussi sur la vie d’Antoine et de sa famille, de son petit frère, en réfléchissant à l’enfance, à la vie en banlieue, au désir de réussite, à la religion ou aux effets du traumatisme, je voulais à mon tour comprendre ce qui s’est passé le samedi 14 novembre 2015, c’est-à-dire le jour d’après les attentats de Paris et de Saint-Denis. Et par là, esquisser une histoire de la folie.
🚀 Vos conseils pour les kedgers
Privilégiez ce que vous aimez faire plutôt que ce que vous rêvez d’être… c’est la meilleure façon d’y arriver… en étant fidèle avec soi-même et en prenant du plaisir along the journey, comme ils disent ici. N’hésitez pas à faire des petits pas (infimes parfois) en direction de ce que vous aimez faire… ce qui compte c’est le mouvement et l’enthousiasme, et d’être acteur de sa vie, plutôt que de la subir. Après, tout le reste suit, avec plus ou moins de temps, mais en tout cas vous êtes aux commandes… il n’y a rien de plus satisfaisant que ça.
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