Promotion 1984 : 40 ans après, des retrouvailles...
Rencontre avec une kedgeuse dans l'édition à Cambridge
Dans le cadre de son pro-act nomade, Robin Rouvier, étudiant du PGE de KEDGE, part à la rencontre de nos diplômés installés en Europe du Nord afin de les questionner sur leur expérience à l'étranger.
"Jade m’a donné rendez-vous dans à Cambridge, en plein centre de l’université où elle a étudié." - Robin Rouvier
Peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Jade Heyman. J’ai fait un master du Programme Grande Ecole à KEDGE Marseille, puis un 2ème master à l’université de Cambridge. Aujourd’hui je travaille toujours à Cambridge, dans l’édition.
PROGRAMME GRANDE ÉCOLE - KEDGE
Peux-tu parler de ton parcours à Kedge ?
Je suis rentrée à Kedge après une classe préparatoire ECS, mon but était de travailler dans une industrie culturelle, par exemple la musique, les livres ou le spectacle. J’ai donc pris tous les cours qui avaient un rapport avec ces domaines, c’est à dire les cours qui étaient plus ou moins littéraires ou historiques. Il y avait, par exemple, un cours sur l’histoire de l’Asie du sud qui m’a passionnée.
Un des points essentiels de mon parcours était les stages. Au total, j’en ai fait quatre dont trois longs, ce qui est assez rare dans un master. J’étais dans l’association étudiante Captain Jack, la promo qui a fondé le journal. Grâce à l’association, j’ai été repérée par un journaliste de la Provence qui m’a proposé un stage, et c’est comme ça que j’ai commencé dans le journalisme. Après cette première expérience, je suis montée à Paris travailler pour un magazine spécialisé dans l’hightech puis pour une revue géopolitique, tout s’est enchainé assez facilement.
J’ai fait mon dernier stage à Oxford, à l’Alliance Française. C’est là que je suis tombée amoureuse de la ville, de l’environnement universitaire hyper culturel, hyper international, c’est de là que j’ai décidé de candidater en master aux universités de Cambridge et Oxford.
Comment es-tu arrivée à Cambridge ?
J’ai préparé, un an à l’avance, un dossier avec des lettres de recommandations, des dissertations en anglais, un test d’anglais. Un an à l’avance, j’avais rencontré un professeur en lettres japonaises de l’université qui a soutenu ma candidature. C’est comme ça que j’ai intégré l’université. J’ai suivi un master, en un an, en lettres japonaises.
Pourquoi un master en lettres japonaises après Kedge ?
Je cherchais une complémentarité entre un master business tourné vers l’édition et les médias et quelque chose de plus littéraire, pour pouvoir prétendre par la suite à des postes très différents dans l’édition. C’est pour cette raison que j’ai candidaté à Cambridge.
Quel métier as-tu fait à l’issue de ces deux masters ?
Mon objectif était de travailler dans l’édition et j’ai trouvé assez rapidement un poste en Angleterre, beaucoup plus facilement qu’en France finalement. J’ai donc travaillé chez un petit éditeur universitaire indépendant, il m’a placée à la tête de son département des ventes et publicités, dès mon arrivée. J’y ai travaillé pendant un an et j’y ai développé de nombreux projets, ce qui m’a permis de m’ouvrir à des métiers plus généralistes, notamment la stratégie d’une entreprise éditoriale.
Quels sont tes projets pour la suite ?
Je viens d’obtenir un poste à la Royal Society of Chemistry en vente de journaux universitaires et de livres scientifiques à travers l’Europe et le Royaume Unis.
Je serai amenée à beaucoup voyager, négocier des contrats, développer des opportunités dans de nouveaux territoires. Je vais développer un aspect plus stratégique dans l’édition.
Peux-tu nous parler de la vie à Cambridge ?
J’ai découvert la ville en tant qu’étudiante, c’est une ville hyper culturelle avec énormément d’étudiants venant des quatre coins du globe, il y a beaucoup d’événements, de rituels et une véritable tradition anglaise. La vie à Cambridge est très riche.
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