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Rencontre avec Catherine, kedgeuse et fondatrice de Lifefulness
Diplômée de KEDGE en 1993, Catherine Angelvin est aujourd'hui la fondatrice d'une association à but non lucratif dont la vocation est le partage de ces expériences et ces apprentissages.
INTERVIEW 💬
Racontez-nous votre parcours une fois vos études terminées : quels postes avez-vous occupés ? Qu'est-ce que ces postes vous ont appris ?
Mes années chez Decathlon en parallèle de mes études m'ont permis de suivre le parcours international de l'entreprise et de partir en Espagne courant 1994 au moment où Decathlon commençait à ouvrir ses premiers magasins. Je suis tombée amoureuse de ce pays si vivant, si chaleureux, si authentique et j'y ai vécu presque 10 ans : Madrid, Barcelone, San Sébastien.
Chaque lieu, à la culture et aux traditions si présentes était un nouveau dépaysement et une nouvelle opportunité pour se familiariser avec l'inconnu, avec les gens et finalement avec moi-même. J'ai quitté Décathlon pour aller vers l'industrie, un univers si concret, peuplé d'entrepreneurs passionnants, de produits et d'applications et d'interconnexions avec tant d'autres activités. De retour en France en 2003, je suis restée attachée à ce secteur où je travaille encore aujourd'hui en tant que manager commercial.
Les points qui ont guidé mon parcours professionnel sont :
- l'ouverture vers le monde et les autres ;
- le travail d'équipe et l'intelligence collective ;
- l'envie de construire le monde de demain ;
- le goût des défis et de la performance ;
- l'adhésion à des valeurs et une culture d'entreprise.
Quel(le) est votre projet/situation aujourd'hui ? Comment avez-vous eu l'idée et l'envie de faire ce que vous faites aujourd'hui ?
Passionnée par l'humain, les voyages vers d'autres cultures et l'exploration de différentes approches de la vie, je me suis tout naturellement intéressée aux philosophies orientales et leur invitation à la "non-violence" dans tous les domaines de la vie. Ma rencontre avec la méditation de pleine présence et la communication non violente a été déterminante. Cela m’a permis de mieux me connaître, d'identifier et nourrir mes besoins essentiels, de prendre soin de la relation à moi et aux autres et de vivre pleinement.
J'ai compris que vivre est un art qui se cultive avant tout dans la profondeur de notre être. En alliant la sagesse intemporelle des anciennes traditions, une vision pratique du monde d'aujourd'hui et ses enjeux ainsi que les dernières avancées en sciences cognitives et neurologiques, je propose de cheminer vers plus de plénitude, d'harmonie et d'équilibre. A travers des ateliers et des cercles de pratique accessibles à tous, il s'agit d'élargir notre conscience, d'aiguiser notre attention et d'améliorer notre capacité intuitive. Calme, Ouverture, Clarté nous amènent tout naturellement à une meilleure communication (avec soi et les autres), à l'épanouissement de nos compétences et de nos talents, à une force intérieure inébranlable.
Aujourd’hui, je suis facilitatrice en méditation de pleine présence, accréditée par l’AOM : Altruistic Open Mindfulness et formée à la communication non violente, j’ai créé Lifefulness, une association à but non lucratif dont la vocation est le partage de ces expériences et ces apprentissages. Dans ce cadre, je propose des ateliers d’initiation et des cercles de pratique en méditation de pleine présence et en communication de pleine présence ainsi que des accompagnements individuels ou collectifs.
Quels sont vos objectifs de développement pour l'avenir ?
Mon aspiration est de partager mes expériences et apprentissages quelque soit l'environnement : personnel, professionnel, associatif, etc. Mais également de créer des passerelles entre les mondes : celui de l'entreprise et celui des neuro-sciences, celui de la philosophie et du management, etc. Réconcilier et unir toutes les forces vives.
Si vous deviez donner un conseil aux diplômés de KEDGE qui aimeraient faire comme vous, quel serait-il ?
Se faire confiance et écouter ses élans naturels !
Mon choix d'étudier à KEDGE correspondait à ma soif d'ouverture sur le monde et les autres. La présence d'étudiants étrangers, la possibilité de faire des échanges, la diversité des enseignements, la diversité des spécialisations et parcours possibles. Il n'y a qu'à voir la diversité des parcours des diplômés. Je me souviens encore de la richesse d'un cours sur l'histoire des religions en première ou deuxième année qui m'avait passionnée et qui expliquait pour beaucoup la situation actuelle de bien des pays en Orient.
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