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15/04/2020

Interview: «De KEDGE à Chef de Projet Supply Chain chez Boulanger»

Nombreux sont les Kedgers à s'interroger sur le monde de l'après-diplômation. À travers un témoignage authentique, Aude nous fait part de son expérience de jeune diplômée.

Le projet

« Life after Graduation » est un nouveau pro-act regroupant 3 étudiants de KEDGE ayant pour but de fournir un guide pratique pour les actuels Kedgers concernant l'employabilité, le marché du travail et l'entretien d'embauche. Nous souhaitons proposer des témoignages de Kedgers récemment diplômés, ayant une formation et une situation professionnelle variées.

Aujourd'hui, nous retrouvons le témoignage d'AUDE COCQUEMAN, ancienne membre de Forum Events ,diplômée de KEDGE (PGE en alternance) ainsi que du Mastère Spécialisé ISLI en Bac+6.

Le témoignage

  •  Quel a été ton parcours à KEDGE ? Correspond-il au poste que tu occupes actuellement ?

« J'ai suivi un parcours PGE en Alternance (24 mois)  avec une dominante de cours en Supply Chain avant d'effectuer le Mastère Spécialisé de l'ISLI à KEDGE Bordeaux. Je suis actuellement Chef de Projet Supply Chain en CDI chez BOULANGER  à Lille depuis décembre 2019. J’ai eu la chance que la société dans laquelle j’ai réalisé mon alternance me fasse confiance. »

  •  Quelles sont les difficultés que tu as rencontré dans ta vie professionnelle et comment les as-tu surmontées ?

« Je pense que comme tout le monde, j’ai longtemps cherché – et continue quotidiennement de le faire - « ma voie » (type de société qui convient, secteur d’activité, taille, culture, cœur de métier…).

 Il y a aussi la difficulté d’essayer de faire un parcours cohérent, en phase avec ses valeurs, en ayant juste ce qu’il faut d’exigence. Mais pas de pression ! Il sera encore temps de se tromper, de savoir l’expliquer, et de retrouver une autre mission : l’important, c’est de continuer à s’épanouir.

Sinon, une fois en entreprise, je pense que la première difficulté c'est d'acquérir de la légitimité auprès des autres collaborateurs. Il faut s'affirmer, justifier et argumenter ses choix, proposer du partage de connaissance aux autres (c'est un avantage de sortir d'études, on connait des outils, des innovations, des lectures qui peuvent servir et dont l'entreprise n'est pas forcément au fait).  »

  • Comment t’es-tu entraînée pour les différents entretiens ?

« La clef c'est de multiplier les entretiens (même pour des postes qui plaisent moins). Attention toutefois à garder une cohérence et à ne pas faire perdre de temps aux 2 parties. Cela permet de comprendre les mécanismes des entretiens, de retenir les questions fréquentes, et de forger son discours.

Sinon je me force à "condenser" au plus ma présentation pour la rendre vive, simple et faire passer les messages les plus importants (c'est une erreur de décrire chronologiquement chaque étape du parcours et d'exprimer ce que ça a apporté).

Je vais à chaque entretien sans pression au sens où je me répète qu'il y aura certainement d’autres opportunités et que je ne joue pas "gros". Cela permet de dédramatiser, d'être plus naturelle et spontanée pendant l'échange.

Si langue étrangère il y a, je me force à baigner dans la langue dans les jours qui précèdent l'entretien (écrire à des amis non francophones, lire et écouter dans la langue).

De façon générale, quand j'étais encore à Kedge j'essayais d'exploiter au maximum les outils à disposition : plateformes de langues, simulations d'entretiens, rencontres et conférences sur Jobteaser... »

  • Quels conseils donnerais-tu à un Kedger avant un entretien ?

« Se renseigner sur la société et ne pas seulement connaître les éléments classiques de CA etc. Essayer d’être informé sur la santé financière, l'esprit, la culture d'entreprise. Et si possible, tenter de parler sur les réseaux pros avec quelqu'un travaillant dans la société et qui peut vous la décrire de l’intérieur, vous en parler en toute transparence.

Ne pas y aller trop "guindé" ou avec trop d’assurance. Ne pas oublier que vous êtes des jeunes qui ont tout à apprendre. Faire preuve d'humilité.

S'attendre aux questions classiques, et trouver une réponse originale pour se distinguer (exemple "donner-nous 3 défauts" : parler d'un échec et exprimer pourquoi ça en a été un et ce qu'on en tire, trouver un défaut qui s'améliore avec l’âge/que tu as l’intention de travailler (leadership, aisance, technicité dans le domaine...).

S’entrainer à des questions plus complexes, voire tester vos réponses sur vos proches/collègues. Par exemple : « Qu’est-ce qui te révolte ? »  « Qu’est-ce que tu attends d’un manager ?» « Pourquoi vous ? » « Quels sont les noms et prénoms des personnes que vous venez de rencontrer ? »

Ne pas hésiter à se positionner et à exprimer votre avis. Notamment si une question du recruteur vous semble déplacée ou non pertinente ou si quelque chose vous met mal à l’aise.

Et enfin, le classique mais vrai : « rester soi ». En sortie d’études, les recruteurs cherchent avant tout un savoir être. Plus vous serez vous même, plus il y aura de chance pour que vous trouviez une société à qui vous correspondez et qui vous correspond. »

  • As-tu réussi à négocier ton salaire ?

« Selon moi, même si c’est important, il ne faut pas faire du salaire une priorité en sortie d’études. Il faut chercher à trouver des missions qui vont vous apprendre beaucoup. La différence se fera par la suite, en multipliant les expériences.

Il faut également savoir que la plupart des sociétés ont des grilles fixes et qu’elles ne sont pas toutes ouvertes à la négociation. Mais si c’est un gros critère pour vous, tentez.

D’ailleurs les apprentis peuvent en général valoriser leurs années d’alternance comme des années « d’expérience » ».

 


 

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  • As-tu participé à  des événements organisés par l’école dans le cadre de l’employabilité de ses étudiants ? (Journées MyWay, Forum entreprise) Quels bénéfices en as-tu tiré ?

« Oui, j'ai participé aux Conférences lors des journées MyWay, ainsi qu'aux simulations d'entretien sur Jobteaser....  Cela permet de se rendre compte des différents modes et outils de recrutement qui existent, pour mieux les appréhender. Mais aussi d'avoir des retours d'expérience(s)»

Lire aussi : KEDGE : En quoi l'école vous aide dans votre employabilité ?

Services, outils, accompagnement : voici ce que l'école propose à ses étudiants

 

  • Quelles difficultés as-tu rencontrées dans ton quotidien depuis que tu es diplômée ? 

« Rien de particulier. J'étais déjà  en alternance, donc avec un rythme "soutenu", des déplacements entre plusieurs villes, et un budget serré à  gérer.»

  •  Si un Kedger te contacte, serais-tu prêt à répondre à ses questions ?

Oui évidemment ! (Ndlr, voici le lien du profil Linkedin d'Aude: https://www.linkedin.com/in/aude-cocqueman-00709a95/)

Ton expérience nous intéresse !

Si tu es jeune diplômé(e) (depuis moins de deux ans) et que tu souhaites toi aussi témoigner, contacte-nous par email à l’adresse

lifeaftergraduationkedgebs@gmail.com

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