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Animateurs de l'antenne de KEDGE Alumni de Hambourg, qui sont-ils ?
Animée par deux diplômés bénévoles, cette antenne a pour ambition de permettre aux alumni et étudiants sur place de se réunir de temps en temps lors d’afterworks, visites ou autres événements conviviaux.
KEDGE Alumni dispose de nombreuses antennes partout dans le monde afin de permettre aux alumni sur place de se rencontrer, d’élargir leur réseau, d’échanger sur leurs expériences respectives et de passer un bon moment.
Aujourd'hui, nous vous proposons de découvrir les portraits des dynamiques animateurs de notre antenne de Hambourg.
💬 GAËTAN POGGI (ISEM 2017) - HAMBOURG
Parlez-nous un peu de votre parcours professionnel : quel poste occupez-vous à l'heure actuelle ? Quel a été votre parcours scolaire et professionnel pour en arriver là ?
J’ai commencé en 2020 une nouvelle aventure en tant que Chief Product Officer dans une très jeune start-up, ici à Hambourg. Nous développons un logiciel de design permettant de créer du contenu au format « story » pour le Web, les sites internet ou les applications mobiles. Cela sonne un peu « tech », mais mon travail consiste surtout à manager une équipe de développeurs informatiques et de designers pour proposer un logiciel simple d’utilisation et qui répond aux attentes des clients. Mes choix professionnels ont toujours été motivés par deux passions, le sport et l’innovation. Pour en arriver là, je suis passé par plusieurs phases, tout d’abord en intégrant le programme International BBA de KEDGE en 2012. Ce programme m’a permis de réaliser deux échanges au Canada à Montréal et en Angleterre à Nottingham. J'ai également réalisé deux stages de 6 mois, le premier en événementiel à Marseille, et le second à Munich dans une start-up en tant que Online Marketing Analyst dans le milieu du sport.
En 2016 j'ai intégré le MSc ISEM et j'ai réalisé mon stage de fin d’études dans l’événementiel sportif avec une figure connue du football, et en étroite collaboration avec la Fédération Française de Football. J’ai travaillé plusieurs mois après l’obtention du diplôme avec cette même entreprise à Marseille. Contre toute attente, j’ai reçu une offre pour rejoindre la start-up où j’avais réalisé mon stage à Munich, mais plus précisément à Hambourg où l'entreprise venait de s'installer. Après quelques semaines de réflexion, j’ai choisi de quitter Marseille pour rejoindre Hambourg.
Après une expérience enrichissante dans le milieu du sport, j’ai pu développer de nouvelles compétences beaucoup plus axées sur l’innovation et la « tech », toujours en ayant un pied dans l’univers sportif, qui faisait partie intégrante du Business Model. Après 2 ans d’apprentissage dans les meilleures conditions, j’ai quitté le projet et, peu de temps après, j’ai rejoint Cutnut, start-up dans laquelle je travaille aujourd’hui.
Aujourd’hui, vous vivez à Hambourg. Qu’est-ce qui vous plait dans ce pays, et plus particulièrement dans cette ville ? Qu’est-ce qui diffère de la France ?
Lorsqu’on vient de Marseille, qu’on a vécu la majorité de sa vie dans la plus belle ville de France (en toute objectivité), on a un fort attachement à la mer et à la nature. Hambourg est la ville la plus verte dans laquelle j’ai vécu, et de loin. Il est presque impossible de se balader pendant 10 minutes sans passer devant un parc. C’est super agréable au printemps et en été quand les températures sont plus clémentes. Ensuite, il y a évidemment le port et l’aspect maritime de la ville. On la surnomme parfois « Venise du Nord » car l’Elbe, fleuve qui traverse la ville, se répand pour créer des canaux similaires à ce qu’on peut retrouver à Venise. L’été, on peut louer un canoé ou un paddle et se promener sur ces canaux, en plein milieu de la ville, entouré de nature ; c’est une expérience unique. On parle souvent de la météo d’Hambourg, qui en effet n’est pas commode en hiver, mais personnellement, après avoir habité à Montréal et Nottingham, Hambourg n'est pas si pire que ce que l'on entend. J’imagine que si l’on est originaire d’Alsace, il est plus simple de s’adapter à la culture allemande que si l’on vient de Marseille, mais en soit je ne trouve pas de grandes différences avec le style de vie des français, mis à part, peut-être, l’aspect gastronomique.
Ce que j’apprécie à Hambourg, c’est la forte communauté d’internationaux, en partie grâce à la puissance économique de la ville. Ne parlant pas l’allemand (j’y travaille), l’intégration est facilitée par le fait que le niveau d’anglais est incroyable. Cela fait maintenant 3 ans que j’habite à Hambourg, et il est rare que je rencontre quelqu’un qui ne parle pas un mot d’anglais. Les habitants sont souvent d’ailleurs très modestes concernant leur niveau d’anglais, bien plus élevé que le nôtre ! Pour finir, Hambourg est une ville où il fait vraiment bon vivre, et c’est rare lorsqu’on parle d’une ville de 2 millions d’habitants.
Vous êtes désormais responsable de l’antenne locale de KEDGE Alumni à Hambourg. Qu’est-ce qui a motivé votre candidature en tant que bénévole ?
L’histoire est anecdotique, car en arrivant ici, je ne connaissais personne. La première chose que j’ai faite est d’aller dans l’annuaire des ALUMNI et regarder qui travaille à Hambourg. J’ai contacté au hasard une personne pour demander des informations sur l’arrivée en Allemagne, les démarches administratives, le coût de la vie, etc. Il s’avère que cette personne est mon co-animateur, Jérémie. La première motivation pour devenir animateur d’antenne m'est venue grâce à mes bons liens avec l’équipe ALUMNI de KEDGE. La seconde raison vient du fait que, selon moi, continuer à participer au développement de l’école après avoir été diplômé est la meilleure façon de rendre la pareille à mon école, qui m'a lancé sur le marché du travail. Et puis évidemment, c’est toujours sympa de rencontrer des français quand on habite à l’étranger !
Quelles sont vos ambitions pour cette antenne, quels sont vos projets ?
Le timing pour démarrer l’antenne n’a pas été optimal, pour des raisons sanitaires évidentes. Mais j’ai été surpris de voir le nombre élevé d’ALUMNI présent dans la ville, donc l’idée première va être de jauger la participation de l’antenne. Ensuite, selon l’évolution de la situation sanitaire, l’objectif sera de se réunir pour mettre des visages sur les noms, et définir un rythme de croisière pour garder l’antenne vivante autour de petits événements thématiques, d’afterwork, etc. Je suis convaincu qu’il y a un fort potentiel à Hambourg pour créer un noyau solide de diplômés.
Comment s’est passé votre intégration en tant qu’animateur d’antenne ? Le contact avec KEDGE Alumni a-t-il été facile ?
Comme je l’ai dit, j’avais déjà des contacts avec l’équipe ALUMNI donc la communication a été super simple. Nous avons reçu avec Jérémie toutes les infos importantes concernant l’animation d’une antenne et des idées d’événements thématiques. De notre côté, nous nous sommes réunis plusieurs fois avec Jérémie pour réfléchir à des projets pour gérer l'antenne de Hambourg dans les meilleures conditions, maintenant il n’y a plus qu’à commencer !
Enfin, quel message souhaitez-vous adresser aux diplômés et étudiants de passage ou vivant à Hambourg ?
Nous avons tous un point commun qui est notre école. Peu importe le programme, la ville, l’année, nous sommes tous liés par cette expérience à KEDGE. Mon message est le même pour l’étudiant en stage ici ou le diplômé qui vit à Hambourg depuis 20 ans : si tu souhaites capitaliser sur ce point commun, développer ton réseau professionnel ou tout simplement rencontrer de nouvelles personnes pour agrandir ta bulle sociale, l’antenne est une belle solution. Hambourg est une grande ville magnifique, ouverte d’esprit, accueillante… autant en profiter !
💬 JÉRÉMIE ER-RAFIQI (ESC 2012) - HAMBOURG
Parlez-nous un peu de votre parcours professionnel : quel poste occupez-vous à l'heure actuelle ? Quel a été votre parcours scolaire et professionnel pour en arriver là ?
Je suis actuellement analyste web chez Jimdo, un outil de création de site internet pour PME créé par trois Hambourgeois il y a une dizaine d’années. Je m’intéressais aux startups internet durant ma scolarité, et je voulais vivre à l’étranger, au moins pour quelques années. En termes de compétences, j’étais plutôt axé sur les fonctions marketing et managériales. J’ai enchaîné deux stages de 6 mois durant une année de césure, le premier aux Pays-Bas, à Eindhoven et le second, un peu par hasard, à Hambourg. Je comptais rester un an à Eindhoven, mais ayant l’impression d’avoir fait le tour de l’entreprise (un online shop vendant des ampoules) comme de la ville, je suis rentré au bout de 6 mois, ait envoyé des CV dans tous les sens, et j’ai accepté la première opportunité qui se présentait, à Hambourg.
Après avoir terminé les cours magistraux à KEDGE Bordeaux, je suis reparti directement à Hambourg, où j’ai écrit mon mémoire de fin d’étude tout en ayant un petit boulot dans le service client d’une start-up internet. Diplôme en poche, j’ai décroché un poste en marketing dans cette même start-up avant d’y enchainer plusieurs métiers très différents, puis de me spécialiser dans l’analyse de données, le cœur de mon job actuel. L’entreprise a connu une très forte croissance et devait souvent improviser en attribuant de nouvelles fonctions aux employés existants. Au final, cela a été une vraie chance pour moi, car sorti d’école, je n’avais pas de métier précis en tête et j’ai pu en découvrir une grande variété durant ces 8 ans à Jimdo.
Aujourd’hui, vous vivez à Hambourg. Qu’est-ce qui vous plait dans ce pays, et plus particulièrement dans cette ville ? Qu’est-ce qui diffère de la France ?
J’adore le côté maritime de Hambourg et sa météo rugueuse, qui reste largement tolérable. Le port de la ville est un nœud logistique européen majeur, et est directement intégré dans la ville. L’Elbe sépare la ville en deux, la ville s’étend côté nord, le centre-ville suivant la rive nord du fleuve et le port industriel s’étend au sud. Les deux parties de la ville se font donc face, et les bateaux défilent entre les deux sur le fleuve, des petits bateaux-bus aux immenses porte-conteneurs ou bateaux de croisière, avec leurs cornes de brumes en fond sonore, c’est très sympa ! La ville est très verte, et tout se fait à vélo, je trouve l’ambiance super détendue. J’aime aussi le côté sans fioritures des locaux, qui peuvent sembler un peu froids et distants au premier abord, mais qui sont aussi très ouverts et dont on devient rapidement proche. C’est également la seconde ville d’Allemagne, l’offre culturelle est donc aussi au rendez-vous ! Je n’aime pas trop comparer la France et l’Allemagne, on tombe vite dans les clichés et les traditionnelles rengaines autour de l’ « exemple allemand » je trouve. J’aime les deux, et une fois l’Allemand maîtrisé, je trouve que les deux sont beaucoup plus similaires que ce que l’on en dit. Seul petit pincement : les commerces alimentaires privilégient souvent les prix bas à la qualité.
Vous êtes désormais responsable de l’antenne locale de KEDGE Alumni à Hambourg. Qu’est-ce qui a motivé votre candidature en tant que bénévole ?
Tout d’abord, je suis persuadé de l’intérêt de développer et d’entretenir son réseau. Ça sonne comme un cliché, mais c’est vraiment le cas. J’aime bien rencontrer des gens, et j’aime l’idée d’établir des connexions quand on peut s’aider les uns les autres. Ensuite, je suis aussi content de rencontrer des français de temps en temps. Je vis et travaille essentiellement avec des Allemands, et c’est parfois aussi sympa de se retrouver entre français. J’entends aussi beaucoup parler de KEDGE ces derniers temps, car mon frère a intégré l’école l’année dernière. Cela m’a rappelé mon passage au campus de Bordeaux, et je me suis dit que ce serait sympa de m’engager au sein du réseau d’anciens élèves.
Quelles sont vos ambitions pour cette antenne, quels sont vos projets ?
Dans un premier temps, se faire une idée plus précise du nombre de diplômés qui vivent à Hambourg. Étant donné la crise sanitaire actuelle, nous n’avons toujours pas pu organiser une première rencontre. Une fois que nous aurons une idée un peu plus précise du nombre de personnes qui souhaitent participer régulièrement, nous commencerons probablement par définir un lieu et un rythme pour réunir la communauté locale, avant de réfléchir à d’autres activités.
Comment s’est passé votre intégration en tant qu’animateur d’antenne ? Le contact avec KEDGE Alumni a-t-il été facile ?
Oui, dans l’ensemble, c’était facile, je me suis manifesté suite à un appel de KEDGE Alumni et j’ai rapidement reçu plus d’infos par e-mail. J’ai aussi rencontré plusieurs fois mon co-animateur d’antenne sur place histoire d’apprendre un peu à se connaître et de discuter des premières étapes. Nous avons pris pas mal de retard dans l’organisation d’une première rencontre à cause de la pandémie, mais nous allons finir par y arriver !
Enfin, quel message souhaitez-vous adresser aux diplômés et étudiants de passage ou vivant à Hambourg ?
Hambourg est une grande ville très ouverte à l’international, notamment à grâce à son port. Je connais beaucoup de français qui gèrent l’essentiel en anglais, ou même en français, et vivent « à côté » de la société hambourgeoise en ne fréquentant que d’autres français ou des expats d’autres pays. C’est facile et tentant, mais je trouve que c’est un peu dommage de passer à côté de la culture locale : faites l’effort d’apprendre la langue, ou au moins d’essayer, et cherchez le contact avec les locaux, par exemple en vous impliquant dans la vie associative ou en rejoignant un club de sport !
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