2024, c’est vous : vos succès, vos engagements !
6 diplômés de KEDGE illuminent les JO 2024, en tant que porteurs de la flamme olympique !
À l'occasion des JO 2024, six diplômés de KEDGE ont eu l'honneur de porter la flamme olympique. Leur sélection témoigne de leur engagement sportif et de leur attachement aux valeurs olympiques. Retour sur une aventure exceptionnelle.
À l'aube des JO 2024, 6 alumni de KEDGE ont été sélectionnés pour une mission d'exception : porter la flamme olympique à travers la France. Thimothée Meurisse, Marie Maitrot, Yann Canivenq, Ayodele Ikuesan, Catherine Monghal et Chantal Abadie, tous diplômés de KEDGE, ont vécu une expérience mémorable qui souligne leur engagement sportif et leur attachement aux valeurs de persévérance et d'excellence. Ce témoignage revient sur leur sélection et les émotions qui ont accompagné leur parcours.
#1 Thimothée Meurisse - Directeur de la Stratégie et du Développement Commercial chez P&G Professional
🔥 Racontez-nous votre sélection en tant que porteur de la Flamme Olympique ?
🤝 "Ma société Procter & Gamble (P&G) est un partenaire mondial des Jeux Olympiques depuis 2010. L'équipe P&G France Olympique a effectué un appel à candidature auprès des salariés P&G France et Benelux. Chaque Proctérien pouvait candidater en répondant à des questions axées autours des valeurs des jeux olympiques Paris 2024 que l’on représente dans notre vie professionnelle et/ou personnelle. J’ai développé mon dossier autour de la durabilité autour d'actions que je mène au sein de la P&G Paris Green Team que j’ai fondé en 2022. Le comité Olympique Paris 2024 m’a contacté en Janvier 2024 pour m’informer que j’avais été sélectionné."
🌟 Comment s'est passé votre passage, et quelles sont les anecdotes à nous raconter ?
"J'avais rendez-vous à 8h30, à la mairie de l'Île Rousse, avec les 8 autres porteurs de la flamme Olympique, en présence des organisateurs de la flamme olympique, madame la maire et le conseil municipal. Nous avons ensuite revêtu les tenues officielles des porteurs de la flamme olympique et avons pris part au briefing sur les étapes de la matinée, les consignes à suivre et de s’entrainer au « torche kiss » (le passage de flamme entre les 2 relayeurs) avec une torche d’entrainement.
La 1ère torche a été allumée vers 10H au sommet de l’île Rousse ou se trouve un magnifique phare avec une vue époustouflante. J’étais le 4ème relayeur. La flamme m’a été transmise vers 10H30.
C’est assez impressionnant car on se sent au centre de l’attention, entre les deux lignes de 10 « runners » (les forces de l’ordre qui assurent la sécurité de la flamme et de son porteur) autour de soi, les 2 motos à l’avant pour les photos et video, le public et le convoi. Une fois ma torche allumée, j'ai profité de ce moment unique afin de le partager avec toutes les personnes venues en nombre pour cet événement (la dernière fois que la flamme Olympique été passé en Corse s’était en 1992 pour les jeux d’hiver d’Albertville)."
💬 Des conseils pour les étudiants et les diplômés de KEDGE ?
"Pour les étudiants : Profitez à fond de votre vie étudiante pour apprendre, tester, échouer, re-tester et réussir que ce soit durant vos projets, échanges à l’étranger, start up, expériences professionnelles et associatives."
"Pour les diplômés : continuer à apprendre et à oser de nouvelles choses qui font du sens."
#2 Marie Maitrot - Correspondante Reverse Supply Chain chez SNCF
🔥 Racontez-nous votre sélection en tant que porteuse de la Flamme Olympique ?
✨ " C’est mon père qui m’a fait la surprise d’envoyer une candidature il y a un an en mettant en avant mon parcours sportif et mes engagements. J'ai fait beaucoup de tennis en compétition, ce qui m'a permis de décrocher une bourse pour étudier 5 ans aux Etats-Unis, tout en jouant pour l'équipe de l'université. Suite à une grosse blessure, j'ai dû arrêter le tennis mais j'ai découvert d'autres sports comme la course à pied, le trail, le triathlon et le padel. J'ai aussi été engagée pour l'accès au sport à tous, enfants des quartiers défavorisés, personnes handicapées, etc.
Sur des milliers de candidatures, j’ai eu la chance d’être tirée au sort pour faire partie des 5000 candidats dont les dossiers ont par la suite été évalués par le jury de Paris 2024. C’est au bout de toutes ces étapes que j’ai été sélectionnée pour porter la flamme olympique à Issoudun."
" Quand j'ai appris que j'étais sélectionné, j'étais agréablement surprise car beaucoup d'autres personnes auraient mérité de prendre part au relais. Je mesurais davantage l'opportunité lorsque j'en parlais autour de moi, la réaction de tout le monde était "mais c'est tellement génial" !"
🌟 Comment s'est passé votre passage, et quelles sont les anecdotes à nous raconter ?
" Sur le relais d'Issoudun, nous étions 17 relayeurs. Nous étions convoqués environ deux heures avant le relai, pour récupérer notre tenue, faire connaissance et le briefing. Ensuite, nous sommes montés dans le car qui nous déposait à nos points de relais respectifs. Nous avons pris conscience de l'ampleur de l'événement lorsque nous sommes arrivés au début du parcours de la flamme, avec la foule dans les rues (écoles, collèges, hôpital, Ehpad, commerçants).
Puis, le relais a commencé, j'avais au moins deux gendarmes à mes côtés dans la rue. J'ai attendu la relayeuse précédente pour faire le "torche kiss", la transmission de la flamme. Enfin, c'était mon tour, entourée d'une vingtaine de personnes de la sécurité. Je pouvais trottiner ou marcher sur 200m avant de transmettre la flamme au relayeur suivant. Puis, je suis montée dans le car de ramassage. Avec les autres relayeurs, nous étions tous sur une autre planète tellement ce que nous venions de vivre était fort." ✨
" Pour la petite anecdote, la sensation quand je suis descendue du car, au niveau de mon point de relais, était folle car j'étais ovationnée par toutes les personnes présentes dans la rue. Je n'étais qu'une personne lambda, inconnue de tous mais la ferveur était telle que j'avais l'impression d'être une star. D'ailleurs nous avions comme consigne de la part des accompagnatrices de l'organisation "nous sommes ici pour penser à votre place. On vous demande qu'une seule chose : faire la star ! " 👑
💬 Des conseils pour les étudiants et les diplômés de KEDGE ?
"J'aimerais dire qu'il est important de trouver un équilibre vie pro / vie perso et que les activités sportives et associatives sont sources d'énergie et de motivation. En plus, elles permettent de vivre d'incroyables expériences (merci Paris 2024!) et d'élargir son réseau (on connaît son importance !)." 🤝
#3 Yann Canivenq - Ingénieur Méthode Logistique chez Louis Vuitton
🔥 Racontez-nous votre sélection en tant que porteur de la Flamme Olympique ?
📱 " Le groupe LVMH a lancé via l'application United Heroes plusieurs défis “sportifs” en vue des JO 2024. L'un d'eux, “THE GLOWING TORCH”, permettait aux salariés de poser leur candidature pour devenir porteur de la flamme olympique. Après une première sélection basée sur l'implication sportive, la promotion des valeurs des JO et la motivation, j'ai été contacté début janvier pour confirmer ma participation. Mi-mars, j'ai appris le jour et le département où je serais affecté. Un mois plus tard, j'ai reçu l'heure de passage ainsi que la ville ou le village où je porterais la flamme. C'est seulement quelques jours avant le relais que j'ai su ma position exacte et l'heure précise de mon passage, afin de prévenir mes proches."
🌟 Comment s'est passé votre passage, et quelles sont les anecdotes à nous raconter ?
"Le jour du relais, nous étions attendus au “centre des relayeurs” environ un heure avant le début. Le staff nous a accueillis chaleureusement, nous indiquant une table avec notre nom et la tenue officielle des relayeurs. Après un briefing sur l'histoire de la flamme et les bonnes pratiques, j'ai su que je serais le 3ème relayeur du parcours, position A03. Quelques minutes avant le début, nous avons pris une navette pour le point de départ et pris quelques photos de groupe. À notre emplacement, nous avons pris nos torches et, après un “Torch Kiss” avec le relayeur précédent, j'ai commencé mon 200 mètres de pur bonheur, encadré par un convoi impressionnant de CRS, Gendarmes, Militaire en civil. À la fin de mon relais, un deuxième "Torch Kiss" a transmis la flamme au relayeur suivant. Une fois l'étape terminée, nous avons pu partager quelques moments avec le public. De retour au centre des relayeurs, nous avons reçu un souvenir, "Le cœur de la torche", un anneau central de la torche. Un beau souvenir et une expérience unique qui restera gravée à jamais !
Une anecdote marquante : le premier relayeur de la journée n'a pas pu venir. Pour le remplacer, la surprise a été faite à l'un des membres de l'équipe d'encadrement, qui était de la région. C'est au dernier moment, à quelques minutes du départ, qu'il a appris la nouvelle et il a été grandement ému." ✨
💬 Des conseils pour les étudiants et les diplômés de KEDGE ?
"Ce moment restera gravé à jamais dans ma mémoire et m'a rappelé l'importance de la persévérance, de l'engagement et de la communauté. À vous tous, je souhaite dire : saisissez chaque opportunité, relevez chaque défi avec passion, et n'oubliez jamais que nous faisons partie de quelque chose de plus grand. Votre engagement et votre détermination vous mèneront loin. Continuons à représenter fièrement les valeurs de KEDGE et à inspirer les autres." 💡
#4 Ayodele Ikuesan - Athlète olympique et Manager en transformation des organisations
🔥 Racontez-nous votre sélection en tant que porteur de la Flamme Olympique ?
"J'ai été proposée lors de l'appel à candidatures mais en raison de mon engagement politique, cette candidature n'avait pas été retenue. Depuis, une dérogation a été faite par le CIO et Paris 2024 pour l'ensemble des sportifs ayant un engagement politique afin qu'ils puissent porter la flamme et qu'ils ne soient pas "pénalisés". Il aurait été dommage de mettre de côté plusieurs années d'entrainement, de sacrifices pour devenir des athlètes de haut niveau, olympiens en raison d'un engagement politique local.
Quand j'ai appris ma sélection, j'ai ressenti beaucoup de fierté, de la reconnaissance aussi. Je sors d'une saison intense où j'ai tout donné pour me qualifier à ce qui aurait été mes 3e JO. Un retour difficile après 5 ans de "pause" où j'ai eu deux enfants par césarienne. Au moment où j'apprends que je vais participer à cet évènement historique, je suis épuisée par tous les efforts réalisés sur cette saison mais je suis aussi très fière d'être revenue dans un top 15 aux championnats de France." 🏅
🌟 Comment s'est passé votre passage, et quelles sont les anecdotes à nous raconter ?
"Le parcours de la flamme se déroulait dans le 18e et le 17e arrondissement de Paris, après un rendez-vous à 5h45 avec l'ensemble des porteurs de la flamme, on s'est dirigé vers les différents passages de relais. Je suis passée devant mon lycée, on était ensuite à quelques mètres de mon ancien collège... puis Montmartre... j'étais assez émue de repasser dans ces différents endroits et de croiser des amis, des voisins, des collègues de clubs. Porter la flamme là où on a grandit, c'est assez extraordinaire !
Je ne savais pas qui serait présent pour mon parcours, alors j'étais heureuse à chaque fois que je reconnaissais un visage familier. Mes proches, mes amis, d'anciens collègues d'entrainement, un ancien entraineur, des voisins.... j'étais heureuse de partager ce moment unique avec eux !" ✨
💬 Des conseils pour les étudiants et les diplômés de KEDGE ?
"Ce que j'ai aimé à Kedge, c'est la diversité des parcours des étudiants et des diplômés, c'est une vraie richesse. Au plaisir de vous rencontrer surtout !
Aux étudiants : profitez de votre cursus pour apprendre et rencontrer du monde de tout horizon !
Aux diplomés : continuez de prendre du plaisir dans vos carrières professionnelles !"
#5 Catherine Depétri-Monghal - Consultante Expérience Clients et Formation
🔥 Racontez-nous votre sélection en tant que porteur de la Flamme Olympique ?
✊ "J'ai envoyé ma candidature l'été dernier sur le site grand public de ma banque, la Banque Populaire Méditerranée. Le groupe BPCE était le sponsor officiel du relais, et proposait à ses clients de dire pourquoi ils aimeraient porter la Flamme Olympique. Je n'y croyais pas trop et j'ai été tirée au sort avec d'autres, puis confirmée grâce à mon "histoire", de bénévole, pour ma passion et mon engagement dans le Sport. Je suis membre d'associations qui défendent et valorisent la place des femmes dans le sport, pour le développement de la pratique, la médiatisation, la gouvernance des instances, l'évolution des mentalités, et bien sûr pour l'impact social et économique du Sport : Femix' Sports au national et plus spécifiquement Femmes de Sport #jesuislegitime à Marseille.
🌟 Comment s'est passé votre passage, et quelles sont les anecdotes à nous raconter ?
#6 Chantal Abadie - VP of Olympic Operations chez OnePlan
🔥 Racontez-nous votre sélection en tant que porteur de la Flamme Olympique ?
🌟 " Participer d’une manière ou d’une autre aux Jeux Olympiques a toujours été un rêve pour moi, depuis l’enfance. Lorsque Paris a obtenu les JO de 2024 en 2017, j’ai décidé de revenir à KEDGE BS à la rentrée 2018, pour suivre le Master ISEM (International Sport and Event Management). J’étais déjà diplômée, promo 1995.
Depuis janvier 2022, je travaille pour la start up britannique OnePlan, qui m’a recrutée afin de diriger le projet qu’ils ont gagné par appel d’offres pour créer une plateforme dédiée à la planification des opérations olympiques, en 2D et en 3D. En tant que Supporteur Officiel de Paris 2024, OnePlan s’est vu attribuer quatre places pour porter la flamme olympique, et une place pour la flamme paralympique. Paul Foster, mon PDG, m’a proposé de porter la flamme olympique en août 2023, sachant que les trois autres créneaux étaient réservés aux trois fondateurs de la société. Ils souhaitaient me récompenser pour mon investissement et la réussite du projet. Une de mes collaboratrices a également été choisie pour porter la flamme paralympique.
🌟 Comment s'est passé votre passage, et quelles sont les anecdotes à nous raconter ?
" J’ai été très émue car cette opportunité était inespérée, et dépassait mes rêves les plus fous. Non seulement j’avais la chance de travailler pour l’organisation des Jeux Olympiques, mais j’allais aussi porter la flamme olympique. Ma joie et ma fierté étaient immenses, et en même temps j’avais l’impression que c’était irréel.
Je vis à Marseille depuis longtemps et suis originaire des Hautes-Pyrénées. Le hasard a voulu que mon relais se passe à Céret, dans les Pyrénées-Orientales, qui se situe à équidistance de Marseille et de Lourdes. Cela n’était pas simple de réunir un fan club dans une ville inconnue, un mercredi matin de mai, mais ma famille a fait le déplacement pour m’encourager.
Le rendez-vous était fixé dans un gymnase, à 10h, et nous étions une dizaine de relayeurs ce matin-là. Des personnes de tous âges, plusieurs nationalités (un Espagnol, une Portugaise, un Chinois à qui j’ai passé le relais) et d’horizons divers : le temps passé ensemble a été très enrichissant. Et l’organisation de l’équipe Relais de la Flamme de Paris 2024 était parfaite, au millimètre.
Quand le bus m’a déposée sur le lieu de départ de mon relais, j’ai réalisé que je n’avais pas fait de repérage du tout : devant moi, il y avait une côte assez pentue, jusqu’à un rond-point, et je ne voyais pas la fin du parcours. J’ai pensé peut-être faire le relais en marchant, pour profiter du moment. Et finalement, quand la torche a été allumée, spontanément j’ai souri et commencé à trottiner, sur toute la distance. Pour l'anecdote, ma fille, 13 ans, a réussi à courir tout le parcours en me filmant, côte à côte avec les Gardiens de la Flamme. Elle était super heureuse pour moi, et j’ai été vraiment ravie de pouvoir partager ce moment exceptionnel avec elle. C’est un souvenir magique pour toutes les deux, d’autant qu’on la voit sur la vidéo de mon relais par moment. Elle en est très fière !
L’accueil des spectateurs était incroyable, on sentait une ferveur populaire et beaucoup de bienveillance, un vrai moment de pur bonheur !
Je suis extrêmement reconnaissante à Paul Foster naturellement, mais aussi à de nombreuses personnes qui m’ont aidée tout au long de ma reconversion. Et notamment à KEDGE BS, je remercie encore Lionel Maltese, Marion Depont et Philippe Amabile pour leur soutien."
💬 Des conseils pour les étudiants et les diplômés de KEDGE ?
" Croyez en vos rêves, poursuivez-les autant que vous pouvez ! Parfois cela prend du temps d’y parvenir, quelquefois on n’y arrive pas, mais cela vaut toujours le coup d’essayer ! Et quand on réussit, quel bonheur et quel plaisir !"
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