Promotion 1984 : 40 ans après, des retrouvailles...
Une diplômée de KEDGE trouve le Job de vos rêves !
Diplômée du Programme Grande Ecole de KEDGE en 2007, Gaelle Brouat vient de créer l’Escale, une start-up de coaching qui permet de trouver le job de ses rêves.
Découvrez l’Escale, une entreprise qui a pour vocation « d’accompagner les hommes et les femmes dans leur chemin de vie et de trouver le job qui leur convient. », grâce à cette interview de Gaelle Brouat,
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Bonjour Gaelle, pour commencer, parlez-nous de votre parcours scolaire : quelles formations avez-vous suivies à KEDGE et avant d'arriver à KEDGE ?
J'ai intégré KEDGE après une classe préparatoire HEC, avec un projet professionnel encore assez vague : travailler dans le secteur de la santé (pas la peine de chercher bien loin puisque je viens d'une famille de médecins et de pharmaciens !) Durant mon parcours à KEDGE, je ne me suis pas spécialisée mais j’ai essayé de me rapprocher de mon but en intégrant des associations cohérentes avec mon projet : Boud’choumins (qui communique autour du don de sang et de moelle osseuse pour les personnes atteintes de leucémies) et Handimed (qui favorise l’insertion des personnes handicapées, notamment dans les écoles). J’ai par ailleurs effectué un stage dans un centre hospitalier en Suisse. Les meilleurs souvenirs de mon passage au sein de KEDGE restent les rencontres que j’y ai faites, tant au sein de l’équipe pédagogique, que des élèves (puisque mes meilleurs amis restent des personnes que j’ai rencontrées là-bas).
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Racontez-nous votre parcours une fois vos études terminées : quels postes avez-vous occupés ? Qu'est-ce que ces postes vous ont appris ?
Une fois diplômée, j’ai tenté d’intégrer un cabinet de conseil en stratégie dans le secteur de la santé, que j’avais découvert lors de mon stage. Réponse classique : j’étais trop junior pour eux ! J’ai dès lors décidé de suivre mon amoureux de l’époque qui avait été embauché au sein d’un cabinet d’audit financier au Luxembourg. Ce n’était ni le métier dont je rêvais, ni la localisation que j’aurais imaginée mais je me suis dit que c’était l’occasion de me détacher de mon étiquette de « marseillaise » et j’avais pris goût au voyage lors des différents échanges que j’avais fait au sein d’école. J’ai donc passé 3 ans au sein de PriceWaterhouseCoopers Luxembourg. L’expérience a été extraordinaire, j’ai rencontré des gens super et un pays agréable à vivre. Le métier d’auditeur m’a appris l’organisation, la rigueur, le travail en équipe … qualités qui m’ont été d’une aide immense pour la suite. Néanmoins, au bout de 3 ans, j’atteignais mes limites et n’aurais pas pu faire « illusion » plus longtemps dans ce métier qui ne m’intéressait pas réellement. J’ai postulé dans le fameux cabinet de conseil qui m’attirait depuis longtemps (Antares Consulting) et ai été recrutée. Cette deuxième expérience, comme la première, a été d’une richesse incroyable. Basée à Paris, j’ai eu l’occasion de découvrir en détails le secteur hospitalier et de réaliser des missions en France et en Europe (et tout particulièrement en Belgique). Mon rôle : participer à des projets de réorganisation de services hospitaliers, tant sur le plan économique que matériel et humain. Je réalisais mon rêve : travailler dans le secteur de la santé, participer à une mission qui a du sens, et sans être médecin ! Néanmoins, dans les faits, j’ai vite été assez frustrée de ne travailler que sur des aspects théoriques sans réellement écouter le corps médical et paramédical qui, lui, était dans l’action. S’en est donc suivie une phase de doutes. Jusqu’au moment où l’on m’a proposé de tester le métier de consultant en recrutement, toujours dans le secteur de la santé ! Après quelques mois de "test", j’intégrais le cabinet de recrutement Michael Page qui cherchait à étoffer sa division santé. Si l’univers des cabinets en recrutement n’est pas ce que je préfère, je garde néanmoins un très bon souvenir de cette expérience car elle m’a permis de découvrir encore plus un secteur qui me passionne (cette fois en côtoyant principalement des sociétés de dispositifs médicaux et des laboratoires pharmaceutiques). 3 ans plus tard (et oui encore 3 ans!) je quittais Paris pour revenir m’installer à Marseille avec mon mari (et notre fille qui allait naître) et j’intégrais un autre cabinet de recrutement, Badenoch & Clark, qui souhaitait ouvrir un bureau à Marseille. Il m’a fallu développer un réseau et un portefeuille clients à Marseille, où je n’avais encore jamais travaillé. Néanmoins, j’ai eu l’occasion de recruter pour des très belles entreprises de la région et surtout, de travailler avec des personnes qui m’ont beaucoup appris. En 2018, alors que je commençais à me poser beaucoup de questions sur la suite, j’ai eu un coup de cœur lors d’une rencontre avec les dirigeants d’une start-up dans le secteur de la santé. 2 mois plus tard, j’intégrais leur équipe. L’expérience a été un échec. Ça a été le déclic (entre autres) pour me lancer toute seule !
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Quel(le) est votre projet/situation aujourd'hui ? Comment avez-vous eu l'idée et l'envie de faire ce que vous faites aujourd'hui ?
Depuis quelques mois, j’ai créé l’Escale. L’idée m’est venue après des heures de conversation avec mon mari, Laurent Brouat (aussi Kedgeur), lui-même entrepreneur. Pour la petite histoire, Laurent a créé l’Ecole du recrutement et forme les recruteurs à mieux recruter, notamment grâce à des formations en ligne. Mon idée était donc de reprendre le concept pour former cette fois, les candidats, et les aider au moment où ils cherchent à changer de job mais ne savent pas vers qui se tourner. Avec l’Escale, je partage mes expériences à la fois professionnelles et personnelles puisque l’on propose des parcours d’accompagnement sur des sujets comme LinkedIn, le réseau, l’entretien, le CV mais aussi, et surtout, un parcours « Trouve ton job de rêve » qui est exactement ce que j’aurais aimé avoir quand moi-même je me suis posée des questions. En deux mots, Trouve ton job de rêve, c’est un accompagnement rapide et concret qui aide les personnes qui, comme moi, veulent changer mais ne savent pas quoi faire ensuite. C’est une Escale pour mieux repartir professionnellement !
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Quels sont vos objectifs de développement pour l'avenir ?
A l’heure actuelle, plusieurs dizaines de personnes ont testé nos parcours et les retours ont été très positifs. Mon objectif n°1 : créer une vraie communauté autour de l’Escale à travers des groupes, des ateliers et des événements. La deuxième étape sera de proposer nos accompagnements aux entreprises, notamment les cabinets de recrutement et les écoles, qui ont besoin de formules online pour développer l’employabilité de leurs candidats / jeunes diplômés.
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En quoi votre scolarité à KEDGE Business School vous a aidé à devenir ce que vous êtes aujourd'hui, et en quoi ses enseignements vous ont aidé dans le développement de votre projet ?
Cela fait plusieurs années que je garde des liens étroits avec KEDGE : je fais chaque année partie des jurys pour les soutenances Be-U, j’ai animé quelques ateliers auprès des étudiants et j’organise depuis 7 ans un événement lié au recrutement dans les locaux de l’école (Trumarseille). Par ailleurs, j’ai été sélectionnée en début d’année pour être accompagnée par la Business Nursery. En définitive, plus que les enseignements reçus, je dois surtout beaucoup aux personnes que j’ai rencontrées au sein de KEDGE au fil des années et qui sont des véritables soutiens.
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Si vous deviez donner un conseil aux diplômés de KEDGE qui aimeraient faire comme vous, quel serait-il ?
Je pense que l’on n’apprend pas assez aux étudiants à comprendre qui ils sont vraiment, comment ils fonctionnent, ce qu’ils aiment faire, comment ils aiment apprendre etc. Souvent, on se lance par dépit dans une voie qui « nous ouvrira des portes » sans vraiment se poser la question de son adéquation avec nos valeurs ou nos envies. Le conseil le plus important, à mon sens, serait de toujours explorer au maximum la voie vers laquelle on se dirige en s’informant, en rencontrant un maximum de personnes, en testant… pour ne pas perdre de temps à vivre une vie qui ne nous convient pas.
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Autre chose à ajouter, un message à faire passer (appel au vote, participation à une levée de fonds...) ?
Si vous souhaitez changer de job et si vous voulez une solution qui change des accompagnements classiques, allez faire un tour sur le site de l’Escale !
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